
Dans le cadre d'une campagne officiellement destinée à la lutte anti-corruption, le prince saoudien Alwaleed Bin Talal a été arrêté ce weekend en Arabie Saoudite.
La monarchie wahhabite a lancé ce weekend une campagne que plusieurs médias occidentaux n'ont pas hésité à qualifier de 'purge', en arrêtant une série de hauts dignitaires et de personnalités saoudiennes. Les luttes de pouvoir, particulièrement exacerbées par les tensions avec le Qatar et les doutes quant à la stratégie d'alliances à adopter au Moyen-Orient, continuent de servir de toile de fond à Riyad.
Alwaleed Bin Talal, l'un des hommes les plus riches du monde, et sans doute l'un des visages les plus célèbres d'Arabie Saoudite en France et dans le monde, est l'une des victimes de ces arrestations qui auraient été décidées par le prince héritier Salmane. Milliardaire, le prince est aussi propriétaire d'hôtels, et notamment du George V à Paris, via Kingdom Hotels Investment. En plus de ces propriétés immobilières, le prince est aussi au capital de Rotana, Mövenpick (33%) et d'Accor (à hauteur d'environ 5%), où son représentant siégeait aux côtés des qataris au board dont nous avions détaillé la composition il y a quelques mois.
Le prince était l'une des figures dont nous avions détaillé le parcours et les propriétés dans notre enquête sur les propriétaires de l'hôtellerie de luxe en France. Pour le moment, le George V n'a pas réagi à cette annonce.
