Au milieu des années 2000, l’Ukraine avait le statut de terre promise du développement hôtelier. Satellite du bloc soviétique, ce pays plus grand que la France ou l’Allemagne voulait s’affranchir de 80 ans de pesanteur pour entrer dans le concert des grandes nations européennes. L’argent ne semblait pas être un problème, même si son origine avait parfois l’odeur du soufre et des fortunes vite construites sur les décombres du communisme. La crise financière de 2008 a rappelé beaucoup de promoteurs à la réalité des chiffres, la bureaucratie toujours tatillonne a fait le reste pour retarder l’explosion hôtelière stimulée par l’annonce de l’organisation de la Coupe européenne de football en 2012. Aujourd’hui, le marché se décante ; les projets sortent, du moins ceux qui ont survécu ; et l’administration met un coup d’accélérateur au développement par des mesures ponctuelles. Le pays de cocagne, même durement frappé, devrait produire quelques beaux fruits.
Après l'annonce en 2007 de la désignation du tandem Pologne-Ukraine pour accueillir les matches de l’Euro Foot 2012, comme avant eux la Suisse et l’Autriche en 2008, les autorités publiques et les investisseurs privés ont redoublé d’énergie pour combler le formidable retard de l’Ukraine en matière d...
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