L’activité hôtelière est très liée à l’activité économique, le tourisme d’agrément étant bien moins important à Turin relativement aux autres grandes agglomérations italiennes, en dépit de la présence de sites de tourisme industriel et de la proximité des Alpes.

A plus long terme, le projet de ligne à grande vitesse prévu entre Lyon et Turin pourrait favoriser l’attractivité de la ville et son rôle de pôle économique et de transports. La gare de Turin Porta Nuova est actuellement la 3ème plus grande station italienne avec 70 millions de passagers annuels ; celle de Porta Susa a fait l’objet de rénovations d’ampleur dans la perspective de l’arrivée de la future ligne vers la France (Turin étant déjà reliée au réseau grande vitesse italien).

Parmi les agglomérations italiennes, Turin est généralement l’une de celles où les performances hôtelières sont plutôt sensibles à l’évolution de la conjoncture économique ; mais la ville avait été en 2015 Capitale Européenne du Sport, dynamisant une demande loisirs traditionnellement plus modeste. Le RevPAR met donc fin en 2016 à une série de trois années haussières et abandonne 1,3% à 60,7€. Cette baisse est à mettre sur le compte de la baisse du prix moyen (-2,6% à 91,6€), tandis que le taux d’occupation continue de remonter en 2016 (+0,9 points à 66,3%) et tend à rattraper les standards du pays.

L’offre hôtelière de chaîne est en forte baisse de 8,4% au 1er janvier 2017 et comporte 2 767 chambres (-255 chambres comparé au 1er janvier 2016).