
Actionnaire à 36% de la société Coroin propriétaire des murs des hôtels Claridge's, Berkeley et Connaught à Londres, Paddy McKillen avait attaqué en justice ses associés majoritaires, qui ont renforcé leur contrôle sur l'entreprise en reprenant une dette détenue par la société irlandais de défaisance, Nama. La transaction a été validée par la justice britannique.
Paddy McKillen n'avait pas accepté d'être exclu de la possibilité de reprendre une partie de la dette du Maybourne Hotel Group, €800 millions, détenue par la National Asset Management Agency irlandaise, société qui a récupéré les "actifs pourris" des banques irlandaises. En étant les seuls acquéreurs, les frères David et Frederick Barclay avaient la possibilité de transformer cette dette en actions et de renforcer leur contrôle sur la société, propriétaire de trois joyaux de l'hôtellerie londonienne : le Claridge's, le Berkeley et le Connaught. Paddy McKillen perdait de fait sa minorité de blocage et était exclu de toutes les décisions stratégiques futures concernant le Maybourne Hotel Group.L'affaire a été portée en justice, mais le juge David Neuberger vient de décréter que la cession de la dette était légitime et interdit à Paddy McKillen de déposer une requête auprès de la cour suprême.Même si tout le contentieux n'est pas encore réglé, une victoire décisive est marquée par le camp Barclay pour le contrôle intégral du Maybourne Hotel Group,Les frères Barclay sont aussi propriétaire des murs de l'hôtel Ritz de Londres et de l'hôtel Cavendish.