
Dans un entretien à l'agence Reuters, le prince Al Waleed bin Talal explique qu'il veut diversifier davantage les investissements de Kingdom Holdings et saisir de nouvelles opportunités dans la finance et les nouvelles technologies. Il compte ainsi se séparer de 20 à 30 propriétés hôtelières en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie.
Déjà actionnaire du Citigroup, de News Corp, de EuroDisney et, plus récemment de Twitter, via son fonds Kingdom Holding, le prince Al Waleed a mandaté des banques d'affaires pour rechercher de nouvelles opportunités d'investissement pour diversifier les risques.Pour dégager les moyens d'investir dans une ou plusieurs grosses enterprises, le prince se dit prêt à ouvrir le capital de son fonds, dont il détient 95% des parts, et à arbitrer parmi ses actifs. En ligne de mire, la cession dans les deux ans de 20 à 30 hôtels, dont il détient les murs en Afrique, au Moyen-Orient ou en Asie, comme il vient de le faire pour le Fairmont de Manille aux Philippines.Pour autant, il n’a pas l’intention de se retirer des groupes opérateurs où il est associé, Mövenpick, Four Seasons et Fairmont Raffles International, ni même de céder les murs des "trophées" qu’il détient en Europe comme le Savoy de Londres ou le George V à Paris, ou en Amérique du Nord, comme le Four Seasons de Toronto et sa participation dans le Plaza de New York.