
Un article paru dans Les Echos a laissé entendre que, sur la proposition de Sébastien Bazin, patron de Colony Capital Europe, actionnaire et membre du conseil d’administration, le groupe Accor pourrait être tenté de séparer dans une entité juridique son activité de propriétaire de murs hôteliers de celle d’opérateur et de franchiseur.
Ce cheminement a été effectué en son temps par un groupe comme Marriott, dont les propriétés immobilières ont été transférées dans Host Marriott, désormais baptisé Host après une diversification de portefeuille qui l’a conduit a acheté les murs d’autres groupes hôteliers.Le groupe Accor a immédiatement réagi dans un communiqué qui dément l’engagement dans ce processus : «La question d’une scission juridique (ou capitalistique) de Accor entre son activité de management hôtelier et son activité immobilière n’est pas d’actualité. En revanche, parmi les options concernant l’évolution de son reporting, le Groupe réfléchit à mieux identifier la partie immobilière de la partie opérationnelle, dans le but unique de gagner en efficacité». Autrement dit, dans la présentation des comptes, un chapitre asset management sera sans doute plus clairement identifié pour connaître la valeur du portefeuille immobilier du groupe. Au 30 juin 2011, cette valeur est affichée au bilan à 3,3 milliards d’euros, avec un processus de cession de 2 milliards d'euros d'actifs hôteliers annoncé sur la période 2010-2013.Le groupe a ainsi récemment cédé des hôtels en Pologne, comme le Mercure Chopin de Varsovie (photo)