A la recherche d’un interlocuteur pour l’industrie touristique

, a indiqué avec réalisme André Martinez, tout en insistant qu’il venait s’exprimer devant l’industrie à titre personnel, en cherchant la bonne voie pour engager le processus de reconnaissance du Tourisme au plus haut niveau.Familier du secteur, acteur de premier plan pendant de nombreuses années, André Martinez n’a pas besoin d’être convaincu de son importance et de son potentiel quand il s’agit de «grappiller çà et là des points de croissance». Mais cette conviction personnelle doit pouvoir remonter les allées et les étages de Bercy jusqu’au plus haut niveau avec des messages clairs et des pistes identifiées pour lui faire acquérir le statut de «priorité nationale». Il a naturellement fait référence au discours du président Obama de 2012, en pleine campagne électorale pour sa réélection, qui a mis le Tourisme au rang de grande cause nationale pour l’économie américaine. Une ambition qui commence à se manifester également en France au vu des récentes interventions du président Hollande devant les Ambassadeurs de France et dans des interventions plus privées.Mais encore faut-il bien identifier les pistes à travailler, à explorer… et pour cela André Martinez appelle la profession à s’organiser. Il suggère aux entreprises du secteur, grandes et petites, mais représentatives de sa diversité de s’entendre, comme cela a été fait dans d’autres secteurs de l’économie, pour mettre sur la table les dossiers prioritaires. L’administration ne peut se substituer à la profession et n’ira pas naturellement proposer des solutions si les positions sont trop divergentes. La forme reste à définir, le calendrier doit être court et rapide pour être efficace. Cet appel n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd et l’on peut s’attendre à des initiatives prochaines quand les entreprises se mobiliseront.