Dans la plupart des pays occidentaux, déjà largement équipés en infrastructures hôtelières, la croissance du parc s’est fortement ralentie depuis la fin des années 1990. En adoptant assez largement une stratégie «Asset light», qui transfère la responsabilité de l’investissement à des partenaires investisseurs-propriétaires et/ou exploitants, les groupes hôteliers ne sont plus en première ligne. Ils doivent séduire, soutenir, convaincre des interlocuteurs qui vont assumer le véritable risque financier et arbitrer entre les différentes alternatives de placement avant d’engager leurs capitaux. Qui sont aujourd’hui les financeurs du développement hôtelier, de quels moyens, de quels leviers disposent-ils pour faire sortir de terre de nouveaux établissements ? Les mécanismes financiers mis en œuvre dans d’autres secteurs économiques peuvent-ils s’appliquer aussi à l’investissement hôtelier ? Après avoir fait preuve de générosité débordante, les banques commerciales ont-elles définitivement fermé le robinet du crédit ?
Mécaniquement, le financement d’une nouvelle offre est lié à deux séries d’indicateurs qui vont déterminer le niveau de l’investissement : la bonne santé du marché immobilier sur les actifs hôteliers existants ; et le niveau des indicateurs d’activité hôtelière. Les premiers indicateurs justifient...
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