
En marge du développement hôtelier, propice à la création d'une nouvelle offre hôtelière, et au-delà des capitaux investis dans l'entretien et la rénovation des établissements existants, les acquisitions d'actifs existants mobilisent des sommes impressionnantes parfois et sont un aspect fondamental de l'investissement hôtelier. Pendant les années fastes du boom hôtelier, 2005 à 2008, le montant des transactions au niveau mondial a dépassé annuellement 20, voire 25 milliards de dollars. La crise financère de 2009 a beaucoup freiné les ardeurs des investisseurs et remis de l'ordre sur le marché.
Le développement de l'industrie hôtelière ne fait qu'accompagner celui des populations mondiales dont les revenus progressent suffisamment pour devenir consommatrices d'hébergement marchand. Il faut donc identifier, longtemps à l'avance, les perspectives de croissance économique de ces grandes - et petites - nations pour être présent quand le marché devient porteur. Il en va de même pour les flux de voyageurs internationaux, dont le volume global a dépassé le milliard de déplacements en 2012. Beaucoup de ces voyageurs vont privilégier les grandes métropoles touristiques et capitales économiques, et les groupes hôteliers doivent aussi être prêts à les héberger. Le développement hôtelier est une alchimie complexe, un vrai processus subtil de raffinage qui nécessite de l'expertise, de l'innovation, du financement, des matériaux bruts.... Tous ces ingrédients se transforment en projets concrets alimentant les pipelines qui courent la planète dans une immense compétition entre groupes hôteliers internationaux et acteurs locaux ambitieux.
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