La refonte du calendrier scolaire est un exercice délicat qui ne fait pas forcément que des heureux. Dans les discussions actuelles, les professionnels du tourisme en montagne craignent un raccourcissement des vacances de Printemps qui réduirait l'activité du mois d'avril
Dans un communiqué récent, les fédérations (*) qui portent une grande partie des emplois en montagne s’inquiètent du futur calendrier scolaire devant être adopté sous peu par le gouvernement. «Nous avons pris acte du fait que les rythmes scolaires français actuels doivent évoluer, et nous souscrivons à la volonté annoncée de réduire le temps scolaire journalier, dans l’intérêt de l’élève. Nous estimons parallèlement que cette refondation peut être menée tout en préservant le secteur touristique (7% du PIB français), qui, en montagne, génère 120 000 emplois et place la France comme première destination mondiale du ski. (...) Le spectre d’une saison touristique s’achevant fin mars, à défaut de perspective de rebondissement de la fréquentation en fin de saison, est réel : 35 000 emplois sont menacés. Au moment où notre pays a le plus grand besoin de capitaliser sur ses atouts, l’impact socio-économique d’une modification du calendrier scolaire doit être évalué, et les conséquences sur l’emploi et sur les territoires doivent impérativement être prises en compte».(*) Domaines skiables de France, Syndicat des moniteurs de ski français, Fédération professionnelle des entreprises du sport et loisirs, Fagiht