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Les acteurs du tourisme social ont investi 130 millions d’euros en 2013

2 min de lecture

Publié le 28/10/13 - Mis à jour le 17/03/22

AJ Paris Pajol

L’Unat a publié son premier panorama de l’investissement patrimonial des acteurs du tourisme social et solidaire pour l’année 2013, dont la majorité a été réalisée pour la montée en gamme du secteur.

Selon le rapport de l'Union nationale des associations de tourisme (Unat), l'ensemble des acteurs du tourisme social et solidaire ont investi plus de 130 millions d'euros au cours de l'année 2013. La majorité, soit 86 millions d'euros, concerne les villages vacances, alors que les centres de vacances enfant-ados et sportifs y ont participé à hauteur de 30 millions d'euros. Le reste du montant total se repartit entre les auberges de jeunesse et les CIS (9 millions d'euros) et les gîtes et refuges (5 millions d'euros). En termes de capacité, l'Unat parle de 3 600 lits pour les auberges de jeunesse et les CIS, 2 500 pour les villages vacances, et 5 000 lits pour les centres de vacances, les refuges et les gîtes. La répartition géographique de ces investissements est relativement bien équilibrée : 46 millions d'euros pour le littoral, 44 millions pour la montagne, 34 millions pour les destinations rurales et 6 millions pour les zones urbaines. Le panorama réalisé par l'Unat met en avant les problématiques auxquelles sont confrontés les acteurs du tourisme social et solidaire en termes d'investissement, comme le poids des mises aux normes et de l'entretien des établissements en lien avec l'évolution perpétuelle des réglementations. Si plus de la moitié des investissements ont été réalisés pour financer des travaux de montée en gamme (70 millions d'euros), l'entretient du patrimoine et les mises aux normes ont pesé pour respectivement 40 millions et 20 millions d'euros dans le montant total. L'autre sujet majeur pour le tourisme social concerne le poids de l'emprunt dans le financement des investissements, qui pose la question du rôle des établissements financiers auprès des organismes gestionnaires et propriétaires, ainsi que la raréfaction des aides publiques. En 2013, 60% de l'investissement dans le tourisme social a en effet été financé par l'emprunt, contre seulement 25% en fonds propres. Avec la raréfaction des financements publics, les investissements reposent sur un montage plus diversifié et dont la conséquence est la dissociation de la propriété et de la gestion des établissements.

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