A travers une Charte d’engagements pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, les membres de la CAT et les adhérents d’ADN Tourisme veulent montrer qu’on peut réussir le sans-faute de l’accueil et favoriser les retombées au passage.
Le Comité interministériel du tourisme qui s’est tenu le 7 mai 2024 sous l’égide du Premier ministre, Gabriel Attal, a été l’occasion pour la Confédération des Acteurs du Tourisme et ADN Tourisme de valider leurs engagements vis-à-vis des JOP avec en arrière-plan l’idée très pragmatique de mettre en avant le tourisme sportif et l’événementiel.
Ces deux activités sont présentées comme de véritables leviers de croissance de l’industrie touristique française en faisant la démonstration de son efficacité et de sa « qualité de service ».
Pour Jean-Virgile Crance, président de la CAT, le second effet Kiss Cool serait « d’améliorer l’image de notre secteur et consolider l’effet d’attractivité engendré par les JOP 2024. Le tourisme doit être réaffirmé comme un des piliers prioritaires du développement économique de la France ».
En une vingtaine de pages, la Charte réaffirme toutes ses ambitions et décrit les actions et engagements que se doivent de respecter les acteurs privés, prestataires de services touristiques, et les territoires d’accueil. Au-delà des bonnes intentions, c’est aussi une liste à la Prévert des petites attentions à l’égard des visiteurs, Français et internationaux, pour donner une dimension généreuse à cet accueil.
C’est aussi pour la CAT et ADN Tourisme l’opportunité de rappeler qu’elles ont publié un « Livre Blanc » en 53 propositions « visant à oxygéner l’industrie touristique et renforcer sa compétitivité normative et fiscale ». Propositions toujours d’actualité pour la plupart. Viennent s’ajouter d’autres éléments à régler par le Gouvernement comme les conséquences négatives de l’interprétation faite par Google du Digital Markets Act (DMA) pour l’ensemble des acteurs de l’économie touristique réelle en France.