
Suite à la dissolution de l'Assemblée nationale le 9 juin, l'Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie (UMIH) a publié un communiqué rappelant ses priorités stratégiques pour les prochains élus et le futur gouvernement.
Premièrement, l'UMIH insiste sur la nécessité de faciliter le recrutement et d'améliorer la formation dans le secteur de l'hôtellerie-restauration. Elle propose d'inscrire ces métiers sur la liste des métiers en tension pour attirer davantage de candidats qualifiés et de renforcer le plan saisonnier en rendant les fonds publics disponibles pour la formation des salariés et des demandeurs d'emploi, ainsi que pour l'apprentissage.
Deuxièmement, concernant la régulation des meublés de tourisme, l'UMIH demande la reprise de la proposition de loi visant à renforcer les outils de régulation au niveau local. Cette initiative vise à lutter contre la concurrence déloyale avec les hôtels et à améliorer les conditions de logement saisonnier, ainsi que celles des logements des salariés à l'année.
Troisièmement, l'UMIH soutient le lancement du projet de loi « Tourisme », crucial pour simplifier l'administration et alléger le poids des normes réglementaires. Cela inclut notamment la refonte du code des débits de boissons pour faciliter leur exploitation et leur gestion.
Quatrièmement, l'UMIH appelle à finaliser le projet de loi de simplification de la vie économique, en y ajoutant une mesure spécifique sur les visites médicales pour les salariés à contrat court. L'objectif est de réduire les formalités administratives tout en assurant la sécurité et la santé des travailleurs.
Cinquièmement, pour garantir une transparence totale envers les consommateurs, l'UMIH propose de réviser la mention « fait maison » dans les établissements, afin de clarifier l'origine des plats servis et de renforcer la confiance des clients.
Sixièmement, en ce qui concerne le titre restaurant, l'UMIH souhaite mettre fin à son extension à tous les produits alimentaires d'ici le 31 décembre 2024. Cette mesure vise à mieux cibler l'utilisation de ce dispositif et à en garantir l'efficacité pour les employés du secteur.
Septièmement, l'UMIH défend la pérennisation de la désocialisation et de la défiscalisation des pourboires, contribuant ainsi à la reconnaissance directe de la clientèle envers les services rendus.
Huitièmement, sur la question de la taxe de séjour, l'UMIH propose d'arrêter le financement des transports publics par cette taxe et de clarifier les conditions d'utilisation de ses recettes pour soutenir les infrastructures touristiques locales.
Enfin, neuvièmement, l'UMIH préconise la réduction des prélèvements obligatoires sur les entreprises, les ramenant au niveau de la moyenne européenne. Cette mesure vise à stimuler l'investissement et à favoriser la croissance économique du secteur.
En résumé, l'UMIH réaffirme son engagement à défendre les intérêts de ses membres et à dynamiser le secteur de l’hôtellerie et de la restauration en France. Elle propose des solutions concrètes pour améliorer les conditions de travail, renforcer la compétitivité des établissements et assurer un cadre réglementaire favorable à un développement durable du secteur.


Union des Métiers de l'Industrie de l'Hôtellerie (UMIH)
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