Tourisme, hôtellerie, pollution et changement climatique

10 min de lecture

Publié le 25/10/19 - Mis à jour le 17/03/22

San Pedro de Atacama, Chile

Cette année, la COP 25 se tiendra au Chili et se focalisera sur les océans. En effet, 75 % de la planète est recouverte d'eau et 10 % de la masse continentale restante est recouverte de glaciers et de calottes glaciaires. Un rapport spécial a été présenté à Monaco en septembre 2019 qui portait sur la nécessité d'agir en urgence, en donnant la priorité aux initiatives ambitieuses, coordonnées et propices aux changements durables pour les océans et la cryosphère. Quelle est la place de l'hôtellerie et de l'industrie du tourisme dans tout cela ?

L'impact des voyages

L'industrie du voyage a connu une croissance effrénée au fur et à mesure des années, qui a culminé à 1,4 milliard d’arrivées touristiques internationales en 2018 (+6%), un chiffre qui était initialement prévu deux ans plus tard, d’après un communiqué de presse de l'OMC en janvier 2019. La stabilité des prix du carburant se traduit par des déplacements aériens abordables et, à mesure que la connectivité s'améliore dans de nombreuses destinations, les marchés sources se diversifient. Il en résulte une pollution grandissante avec des émissions de CO2 très élevées.

Carbon footprint

 

Bien que le train soit le mode de transport idéal, il n'est pas nécessairement viable sur de longues distances, en raison du temps et de la logistique qu’il suppose, notamment en cas de visas et de changement de train entre pays. Un nouveau rapport de l'ONU suggère que si les avions sont de plus en plus économes en carburant, même si l'aviation atteint ses objectifs en matière de changement climatique d'ici 2050, celle-ci aura tout de même consommé 12% du budget carbone mondial pour 1,5C. Et si cette industrie n'atteint pas ses objectifs ? Cette consommation pourrait même monter à 27%. Une alternative à ce problème est alors l'utilisation de biocarburants.

Autre industrie responsable du réchauffement climatique : les croisières. Celles-ci ont transporté plus de 26 millions de clients en 2018. La croisière multiplie en effet par trois l'empreinte carbone de chaque passager. De plus, ces navires produisent quotidiennement 15 gallons de déchets chimiques dangereux et emploient le carburant le plus sale pour l’environnement. Les navires de croisière produisent des vapeurs et déversent leurs déchets, leur carburant et leurs eaux usées dans les océans. Des efforts sont faits pour alimenter les navires en électricité lorsqu'ils arrivent à terre ainsi que pour passer à des carburants plus...

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