Alors que les premières semaines du mois de mars affichaient une progression significative en termes de fréquentation, il va manquer, en dernière semaine, le sursaut de fréquentation qui aurait entretenu l’amélioration des indicateurs. 

Comme à son habitude, la capitale ne ressent pas le même phénomène, profitant d’une arrivée toujours importante de clientèle internationale, avec les visiteurs américains qui tiennent la vedette.

La morosité économico-sociale française continue d’avoir un fort impact sur l’hôtellerie budget et économique, qui dépend principalement de la clientèle domestique et de l’activité des entreprises industrielles et du bâtiment. Ces segments souffrent particulièrement d’une forte baisse de fréquentation quand les catégories supérieures tirent mieux leur épingle du jeu.

 Le transfert des nuitées hôtelières vers des formes alternatives d’hébergement marchand, essentiellement locations de courte durée, est sensible année après année et qui se traduit par des progressions à deux chiffres des réservations sur les plateformes entre particuliers. 

Les taux d’occupation sont globalement assez hauts pour un début d’année et la Fashion Week a eu son effet boost sur le haut de gamme en début du mois au grand bénéfice de l’hôtellerie haut de gamme parisienne qui a encore grapillé quelques dixièmes de point de TO et poussé encore un peu plus haut son prix moyen. 

Toutes les Régions sont en berne, avec une exception 

Mais c’est bien le seul segment qui progresse alors que les autres catégories et surtout la quasi-totalité des autres métropoles régionales affichent des performances en baisse plus ou moins prononcée, à la seule exception de Rennes en Bretagne.

Hors Paris, qui bénéficie d’une situation privilégiée, l’Île-de-France est sérieusement à la peine en raison d’un double recul de fréquentation et de prix moyen dans les catégories économiques, avec des plongeons de RevPAR à deux chiffres. 

Aucune région ne parvient à faire mieux qu’en mars 2024...