Bien que les Jeux Paralympiques aient encore soutenu l'activité hôtelière en Île-de-France en début de mois, l'ensemble du secteur en France a enregistré un recul en septembre 2024. La comparaison avec 2023 s'avère logiquement complexe, avec une baisse de 3,8 % du RevPAR, car ce mois-là avait été fortement influencé par la Coupe du Monde de Rugby, qui avait propulsé les performances hôtelières dans de nombreuses métropoles.
La comparaison par rapport à septembre 2022 reste favorable en termes de prix, mais pas en ce qui concerne la fréquentation. En effet, le taux d’occupation global de l'hôtellerie en France s'établit à 74,2 % en septembre 2024, enregistrant une baisse de 2,0 points par rapport à 2022 et de 1,7 point par rapport à 2023. Cette diminution témoigne d'une normalisation des performances suite aux événements sportifs majeurs des 12 derniers mois.
Quant au prix moyen, il a connu une légère diminution de 1,6 % par rapport à 2023, atteignant 136,8 €, tandis que le RevPAR a baissé de 3,8 %, se chiffrant à 101,5 €. Toutefois, en comparaison avec septembre 2022, le prix moyen affiche une hausse de +9,2 %, permettant ainsi de maintenir le RevPAR de septembre 2024 à un niveau supérieur de 6,3 % à celui de septembre 2022.
Concernant l’année précédente, la baisse générale des performances hôtelières en septembre est une nouvelle fois influencée par les segments économiques et super-économiques, qui ont été durement touchés. Le taux d'occupation dans ces segments a chuté de 2,0 à 4,0 points, entraînant une baisse significative du RevPAR, notamment dans le secteur super-économique, où il a diminué de 8,7 % par rapport à 2023. Les volumes d'hébergement sont en net repli, l’absence des supporters de rugby se conjuguant à la baisse des volumes de clients affaires, souvent attentistes et dans un contexte peu favorable (notamment BTP). En revanche, porté par sa clientèle internationale, le secteur haut de gamme se maintient mieux.
Globalement, Paris et l'Île-de-France s'en sortent mieux que les autres régions, qui peinent à maintenir leurs performances par rapport à l’année dernière. Paris se distingue par un taux d'occupation élevé de 83,3 %, enfin stabilisé par rapport à l'année précédente. Toutefois, le RevPAR y baisse de 6,3 %, revenant...
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