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Premier bilan 2009 : l’hôtellerie française amortit le choc de la crise économique

2 min de lecture

Publié le 12/01/10 - Mis à jour le 17/03/22

• Grâce à l’observatoire quotidien HotelCompset géré par MKG Hospitality qui a permis d’intégrer l’estimation des résultats de décembre dernier, il est possible de mesurer le recul du RevPAR de l’hôtellerie française sur l’ensemble de l’année 2009 : -8,5% • Le recul est trois fois plus important que lors de la précédente crise de 2003 (-2,4%), mais il est révélateur de la relative bonne tenue de l’hôtellerie française au regard des baisses plus importantes dans les pays voisins.

Avec une tenue de l’hôtellerie française au mois de décembre dans la lignée des performances de novembre (à savoir un ralentissement de la courbe du recul constant des RevPAR), le premier bilan pour l’ensemble de l’année 2009, révélée par une présentation récente de MKG Hospitality, se solde par une baisse de 8,5% du RevPAR moyen, toutes catégories confondues et toutes régions confondues. Ce chiffre se situe dans la fourchette des prévisions faites en mars 2009, lors du traditionnel Global Lodging Forum. Derrière le chiffre global, on retrouve un double comportement assez caractéristique, d’une part des catégories économiques face à l’hôtellerie plus haut de gamme ; d’autre part, de l’agglomération parisienne face aux restes des régions françaises. Le tableau ci-contre fait ressortir la première différence, avec une bonne résistance de l’hôtellerie économique, qui a réussi à maintenir une légère croissance du prix moyen, malgré la baisse conséquente de ses taux d’occupation. Première victime de la faiblesse de la clientèle Affaires et internationale, le segment 4* subit la crise de plein fouet.Le suivi des composantes du RevPAR sur dix ans montre à quel point cette crise est la première à cumuler la baisse de la fréquentation et la baisse des prix moyens, qui n’ont pas résisté à la pression des grands comptes et aux promotions pour attirer les touristes.Globalement l’agglomération parisienne perd plus de 12 % de RevPAR sur l’année, quand Strasbourg est à -0,4%, Lyon à -2,4% et Marseille à -4,8%. Londres perd 11,6%, Rome 15% ; et les Etats-Unis 19%.Le suivi des composantes du RevPAR sur dix ans montre à quel point cette crise est la première à cumuler la baisse de la fréquentation et la baisse des prix moyens, qui n’ont pas résisté à la pression des grands comptes et aux promotions pour attirer les touristes.

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