Portrait d'Alexandra Ogilvie, Directeur Cluster vente groupes à Concorde Hôtel & Resorts

}}_ A l’aise dans un métier qui évolue très vite, Alexandra Ogilvie reconnaît qu’il faut s’adapter sans cesse ?à la fois aux techniques et aux personnels qui rajeunissent à mesure que le temps avance. Il faut donc sans cesse se remettre en question. Et le client, lui aussi, change ! Et devient de plus en plus “educated et sophiticated”, comme disent les Anglo-saxons…Plongée dans le bain de la culture américaine suite au départ de sa famille pour Washington, Alexandra Ogilvie décide de profiter de la chance d’être au pays du business pour y effectuer son BBA (Bachelor of Business Administration, option Marketing). Un diplôme prestigieux qui, dit-elle, ne disait pas grand-chose aux employeurs français de l’époque.... C’est dans le cadre de ce cursus qu’elle fait la connaissance du monde hôtelier à travers l’hôtel Ramada Renaissance de Washington. Alexandra Ogilvie pouvait alors choisir de rester aux Etats Unis, mais elle préfère regagner la Vieille Europe et la France. Elle ignorait que c’était pour rejoindre quelques années plus tard l’une des marques américaines les plus emblématiques… ?J’ai choisi de rentrer en France et ce, en dépit du fait que la situation était relativement tendu sur le plan économique”. Son désir l’incline à choisir une des meilleurs écoles de management hôtelier l’IMHI (Institut de Management Hôtelier International). Mais lors de l’entretien, on lui annonce que son expérience aux Etats-Unis n’est pas jugée suffisante et on lui demande de revenir une année plus tard, le temps d’approfondir sa connaissance du milieu hôtelier. Elle doit se familiariser davantage avec l’univers professionnel. Et c’est ce qu’elle fait en se faisant engager dans l’hôtel Hyatt de Roissy : “j’ai travaillé pendant une année dans cet établissement où j’ai pu découvrir quasiment tous les métiers… de serveuse à gouvernante en passant par les ressources humaines... J’étais extrêmement motivée pour connaître plus en profondeur l’ensemble des facettes de l’hôtellerie. Mon objectif était clair, poursuivre ensuite ma formation à l’IMHI”._ Après ce stage ?intensif”, Alexandra Ogilvie fait donc ses gammes théoriques à Cergy-Pontoise pendant deux années… A sa sortie, sa première expérience se déroulera chez Transmedia en tant qu’attachée commerciale restauration, à la recherche d'une nouvelle clientèle pour les restaurateurs indépendants. Puis c’est le Groupe Accor qui l’engage pour le Sofitel et l’Ibis de Roissy en tant que responsable des ventes. Elle s’occupe de l’organisation des séminaires et des banquets et aiguise ses capacités dans le secteur du MICE._ Les parcours professionnels sont souvent bousculés par des rencontres dans lesquelles les réseaux jouent un rôle important…. En novembre 1997, un ancien de l’IMHI qui travaille chez Disneyland lui dit: ?si tu veux vraiment faire de l’événementiel, c’est à Disney que ça se passe”. Elle y restera sept ans… Pour Alexandra Ogilvie, le parc d’attractions de Marne-la-Vallée est une formidable école des métiers qui permet à ses employés d’acquérir de nouvelles expériences et de se confronter à des challenges professionnels ambitieux. Disneyland rassemble effectivement les métiers de l’hôtellerie, de la restauration, mais aussi du spectacle. Voila donc Alexandra Ogilvie de retour dans la culture américaine où elle se sent très à l’aise...?En sept ans, j’ai connu cinq postes différents. L’entreprise offre une multitude de choix de métiers. J’ai travaillé dans l’événementiel, aux revenus, à la coordination sur le terrain”. Elle devient chargée des partenariats : ?ll s’agissait de nouer des alliances stratégiques avec les grandes marques partenaires du groupe Disney. Je traitais donc directement avec les partenaires, dont Kodak, et ma tâche était d’accroître la visibilité de leurs marques dans le parc. Ce fut une expérience unique d’être associée à l’ouverture du deuxième parc Walt Disney Studios”. Alexandra Ogilvie apprend énormément : ?J’avais été initiée à cette culture du monde économique américain, à la fois en vivant là-bas et par mes études, mais j’ai pu approfondir cette manière de faire grâce à Disney”. Dans un parc d’attractions, le client reste au centre de toutes les attentions et cela n’est pas un vain mot: ?après six années aux USA, j’ai retrouvé des repères de travail à l’américaine. A chaque fois, on vous donne un cadre de travail mais en même temps la possibilité de grandir. Les stratégies commerciales de Disney s’articulent sur trois axes : la nécessité du travail en d’équipe, une attention forte portée au management et l’axe essentiel : le client : si vous devez changer un process et que vous oubliez de mettre le client au centre de celui-ci, on vous le rappelle automatiquement”._ Alexandra Ogilvie se trouve bien à Marne-la-Vallée et n’envisage pas de partir mais un changement de carrière inattendu se profile… et par la même une sorte de retour dans le monde de l’hôtellerie pure. Quand un chasseur de tête la contacte, Alexandra Ogilvie refuse tout d’abord sa proposition mais la personne arrive à se montrer très persuasive. ?Il s’agissait du groupe Hilton Paris qui voulait me confier le poste de directeur Groupes & Conférences. C’était une très belle marque, une occasion de faire du management. C’est devenu très tentant…. J’ai donc dit Bingo ! C’est Françoise Houdebine, Directeur Business Development chez Hilton qui m’a convaincue de faire le pas et de quitter Disney”. Au Hilton Paris, Alexandra Ogilvie prend donc en charge une équipe commerciale de 7 personnes et une équipe opérationnelle et logistique de 20 personnes dédiées à la vente et l’accueil des groupes loisirs et tourisme d’affaires._ Les parcours professionnels sont aussi faits des liens qui se créent au quotidien… En 2008, c’est encouragée par Françoise Houdebine, ayant intégré Concorde Hotels en tant que VP Sales & Marketing, qu’Alexandra Ogilvie décide de la rejoindre quelque temps après pour devenir responsable d’une équipe en ?cluster” de 28 chargés de Projets. Alexandra Ogilvie continue aujourd’hui son parcours au sein du groupe Concorde avec sa nomination récente de directrice du Développement des affiliés. “ Ma nouvelle mission consiste à trouver des nouveaux hôtels partenaires principalement en Europe et au Moyen Orient. Cela peut concerner des hôtels indépendants ou des groupes d’hôtels qui souhaitent garder leur propre identité tout en s’appuyant sur notre savoir faire. Ces hôtels sont au nombre de 13 actuellement, basés principalement en zone EMEA et en Asie. Nous cherchons des établissements qui partagent nos standards mais qui sont uniques : «united but not uniform», c’est le leitmotiv de Concorde”._ Un rôle tout nouveau pour cette professionnelle qui évolue dans le métier depuis 17 ans : ?c’est une nouvelle opportunité offerte par le CEO Bernard Granier. Je sais ce que je cherche en matière d’hôtel en termes de qualité, de service, d’esprit. Je sais aussi tout ce que Concorde peux apporter à un hôtel : une vraie valeur ajoutée. Nous sommes sur du sur-mesure et cherchons à établir une relation privilégiée avec nos partenaires. Cela passe par des rencontres régulières… Il attendent aussi qu’on leur apporte les meilleurs conseils qui soient”.