Le début de la saison estivale n’a pas permis de renverser une tendance orientée à la baisse. Le repli du RevPAR (- 7,3%) reste sensible. Même s’il démontre un léger mieux par rapport aux mois précédents. Dans un climat pourtant propice aux économies, le segment 0-2* déçoit. Les catégories supérieures, sans faire des miracles, enregistrent des résultats plus favorables que ceux constatés ces derniers mois.
En juillet, le constat est resté identique aux mois précédents. Le revenu par chambre reste plombé par la morosité ambiante (- 7,3%). Si l’hôtellerie budget maintient presque ses performances d’une année sur l’autre, la catégorie 2* est loin de pouvoir en dire autant. Ce segment est même la grosse déception de ce début d’été, enregistrant une chute très nette de sa fréquentation (- 6,8 pts). Son résultat mensuel (- 7,6%) est pour une fois quasiment équivalent au milieu de gamme (- 7,7%), alors que la catégorie semblait moins affectée dans le climat actuel. Bien que moins pénalisée qu’en ce début d’année, le 4* ne renverse pas la vapeur et affiche toujours une baisse à deux chiffres de son RevPAR. La saison estivale a donc eu du mal à démarrer. L’hôtellerie d’affaires, avec une clientèle généralement présente jusqu’au pont du 14, a souffert. En parallèle, les juillettistes se sont fait rares. La clientèle étrangère est touchée par la crise et, côté français, les valises sont prêtes de plus en plus tard. Les hôteliers, déçus par le mois de juillet, n’ont malheureusement pas à espérer de franche reprise au mois d’août selon les premiers résultats de l’observatoire de MKG Hospitality auprès de 2 000 hôtels en France.(voir PDF)
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