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Paris et Londres en pleine compétition

4 min de lecture

Publié le 05/04/05 - Mis à jour le 17/03/22

Toutes deux candidates à l’organisation des Jeux Olympiques de 2012, Paris et Londres sont également en compétition pour le titre de la capitale hôtelière européenne, c’est à dire celle proposant le parc hôtelier le plus vaste. A ce jeu, Paris, la première destination touristique mondiale, dispose encore d’une longueur d’avance puisqu’on y dénombre environ 79 000 chambres d’hôtels contre 71 000 à son homologue britannique.

Concernant les résultats d’activité en ce début d’année 2005, Londres affiche un bilan de meilleure facture que la capitale française. “Même si la durée de séjour de la clientèle loisir a diminué, cette clientèle ne cesse d’augmenter. En février 2005, on note un accroissement des volumes de la clientèle affaires comme de la clientèle loisirs” s’enthousiasme Tanna Swann du Sales department de l’hôtel Concorde The Westbury à Londres. Après une excellente année 2004, les RevPAR y sont encore largement orientés à la hausse (+7%) grâce à des progressions significatives des prix moyens. Dans le même temps, les hôteliers parisiens sont forcés de constater un nouveau recul du revenu par chambre disponible (-5,5%) après, pourtant, un piètre résultat enregistré en février de l’année dernière (-9,9% de recul du RevPAR). A moyen terme, la tendance paraît cependant nettement moins négative pour Paris. Ainsi le RevPAR cumulé sur douze mois à fin février est-il en hausse de 3,3%. Le moteur de la croissance à moyen terme réside à Paris dans l’amélioration des taux d’occupation alors que les hôteliers font preuve d’une plus grande timidité en matière de prix moyens, puisque ceux-ci demeurent stables. Cette évolution des RevPAR, qui s’appuie sur la croissance des volumes de nuitées, traduit les évolutions des mix clientèles auxquels ont dû s’adapter les hôteliers parisiens. L’augmentation de la demande qu’implique l’amélioration des taux d’occupation dans un contexte d’extension du parc hôtelier a nécessité d’explorer des niches de clientèles moins contributrices en terme de prix moyens. Par ailleurs, la clientèle américaine, qui jusqu’à un passé pas si lointain assurait aux hôteliers parisiens des niveaux de chiffre d’affaires par chambres vendues confortables, est, certes, de retour. Mais les niveaux élevés de la parité euro/dollar les incitent à faire des économies lors de leurs séjours. Cette remarque peut d’ailleurs être étendue à...

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