Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée du Tourisme, a fait part lors d’un point presse des premières tendances observées sur les vacances d’hiver 2023. Des premières tendances dans l’ensemble positives qui témoignent d’un secteur touristique dynamique et d’une destination France toujours aussi attractive.
Malgré le contexte en demi-teinte que nous connaissons ces derniers mois avec la guerre en Ukraine et l’inflation grandissante, les vacances d’hiver semblent épargnées. En effet, le tourisme en février en France « a été un très bon cru » selon la ministre déléguée chargée du Tourisme, avec des Français qui « ont continué de partir durant les vacances de février » et des touristes étrangers qui ont fait leur grand retour sur les pistes françaises.
D’après Olivia Grégoire, « la montagne se place comme la première destination des intentions de séjours des touristes français », que ce soit la haute montagne comme la moyenne montagne. Mais les performances en hausse ne concernent pas que cette destination. En effet, « les villes restent aussi des destinations privilégiées pour les vacances d'hiver aussi » tout comme la campagne et le littoral.
Les destinations rurales et littorales continuent notamment « d’attirer une part importante de la clientèle domestique française ». Des touristes français qui par ailleurs « continuent de consacrer une partie de leur budget loisirs aux vacances ». Ainsi, 38% d’entre eux envisagent d’augmenter ce budget tandis que 44% prévoient « de consacrer un budget équivalent à l'année précédente ».
Des tendances qui constituent « une très bonne nouvelle pour nos destinations touristiques et pour nos entreprises et nos acteurs du tourisme » mais également qui confirment « la solidité et la renaissance d'un secteur qui a beaucoup souffert pendant la pandémie ». La ministre déléguée chargée du Tourisme se veut ainsi optimiste quant à l’avenir et perçoit une bonne année touristique 2023 malgré « les impacts que pourrait avoir l'inflation ».
Toutefois, le manque d’enneigement assombrit ce beau tableau puisque de nombreuses stations ont arrêté leurs remontées mécaniques durant les vacances de Noël et des pistes sont restées fermées depuis janvier dernier. Sur ce sujet, Olivia Grégoire admet que ce qui est « une question conjoncturelle » pour le moment « a de fortes chances de devenir une question structurelle ».
A cet effet, le Gouvernement avait enclenché l’année dernière le plan Avenir Montagne, doté d’une enveloppe de 331 millions d'euros, afin d’aider les stations à diversifier leurs offres pour tendre vers un modèle 4 saisons bien mois dépendant des conditions météorologiques. Les professionnels de moyenne montagne, comme en Savoie et dans le Jura, sont les premières concernées et surtout les premières à agir.
Comme le souligne la ministre, « ils n'ont pas attendu qu'il y ait plus de neige pour proposer d'autres activités ». Néanmoins, reconnaissant que « ce n'est pas avec quelques mois de déploiement qu'on va réussir à changer l'offre touristique et à la faire évoluer au-delà du ski », Olivia Grégoire évoque la possibilité de déployer « un plan Avenir Montagne 2 pour continuer, dans les années qui viennent, à être aux côtés des stations pour investir et diversifier leur offre ».
