Les résultats de l’hôtellerie européenne stagnent malgré une période printanière généralement propice aux déplacements et aux vacances en Europe.
Sur la majorité du territoire européen, la situation reste inchangée par rapport au mois passé. Si dans l'ensemble les niveaux de RevPAR sont très légèrement en hausse par rapport à février, certains pays comme l'Italie et la Suisse voient leur situation se dégrader. Le Portugal et la Tchéquie maintiennent des résultats parmis les plus faibles avec une baisse de leur RevPar supérieure à 90% par rapport à l’avant-crise. De fait, depuis le début de la pandémie, ces deux pays sont extrêmement touchés par la crise notamment en raison de la petite taille de leur marché domestique.
Du côté de l’Allemagne, du Royaume-Uni (alors encore confiné) de la Belgique ou encore de la Lettonie, la situation reste également inchangée, maintenant ces pays à des niveaux peu encourageants, d'autant que les restrictions sanitaires se prolongent. La France n’enregistre pas non plus d’amélioration entre février et mars et la situation ne devrait pas beaucoup évoluer en avril en raison de la mise en place d’un troisième confinement territorialisé dès la fin mars. Cependant, en comparaison à ses homologues européens, le pays maintient toujours la position la plus favorable. Mais si la chute de ses performances hôtelières est moindre, les résultats restent faibles avec une baisse de son RevPAR de 68,5% par rapport à mars 2019. En effet, son taux d’occupation a perdu 36,3 points et son prix moyen recule de 28,3% par rapport à 2019.
En revanche, aux Pays-Bas, en Pologne et en Italie, la situation se dégrade par rapport au mois dernier en termes de RevPAR. L’Italie enregistre une chute de 53% de son taux d’occupation et de 31% de son prix moyen par rapport à l’avant-crise et les...