
Avec quelque 800 000 emplois directs, l’industrie hôtelière est l’un des premiers employeurs de France avec une dynamique de recrutement qui s’est rarement estompée, davantage touchée par la difficulté de trouver le bon profil que par l’absence de postes à pourvoir. La crise économique est passée par là et la situation des entreprises limite le rythme des embauches en 2009. Mais pour autant plusieurs secteurs, comme l’hôtellerie économique et la restauration sous enseigne commerciale, restent globalement des recruteurs engagés dans une politique constante. En signant le contrat d’Avenir, en échange de la baisse du taux de TVA en restauration, les organisations patronales se sont engagées à favoriser les embauches et notamment celles des jeunes en contrat de professionnalisation. La dynamique est encore loin d’être suffisante, comme le déplore les autorités publiques et les organismes de formation. Et pourtant, les financements sont disponibles, les programmes sont élaborés en fonction des besoins nouveaux qui ont été identifiés. Et les aides ont été multipliées pour alléger la charge des entreprises.
L’hôtellerie économique et la restauration commerciale, deux secteurs plutôt épargnés A l’heure où les sitcom lancent leur énième saison, d’autres scenarii – économiques ceux-ci – continuent d’alimenter les médias de nouvelles tantôt alarmistes, tantôt souriantes. Ainsi en est-il du secteur de l’hôtellerie et de la restauration en France qui, plutôt rassuré du bon déroulement de la saison estivale, semble aborder la rentrée avec un optimisme relatif. C’est du moins ce qu’il ressort du dernier baromètre publié par Manpower sur les perspectives d’emploi pour la période comprise entre octobre et décembre 2009. Pour le secteur français de l’hôtellerie et de la restauration, cet indicateur d'intention montre que “13% des employeurs interrogés anticipent une augmentation de leurs effectifs au cours du 4e trimestre 2009, contre seulement 3% qui prévoient une réduction de leurs effectifs et 81% qui estiment que leurs effectifs resteront inchangés. Le solde net d’emploi (différentiel entre les intentions d’augmenter et de diminuer les effectifs), corrigé des variations saisonnières, est positif et s’établit à +6%”. Ce résultat est en progression de 7 points par rapport au 3e trimestre 2009 et de 6 points par rapport au 4e trimestre 2008. Toujours selon ce baromètre, “il s’agit également du solde net d’emploi le plus élevé enregistré par le secteur depuis le 4e trimestre 2004, reflétant la confiance des employeurs pour les mois à venir”.Dans une affaire où deux salariées demandaient des dommages et intérêts à l’employeur pour violation de l’obligation de formation. Ces deux salariées avaient une ancienneté respective de 12 ans et 24 ans et elles n’avaient suivi qu’un stage de formation de 3 jours sur cette période. Pour condamner l’employeur à indemniser les salariées, la Cour s’est fondée sur l'obligation d'assurer l'adaptation des salariés à l'évolution de leur emploi consacrée par le Code du travail (ancien article L. 900-2). Il...
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