Critères d’adhésion

Seuls Small Luxury, Leading Hotels et Relais & Châteaux peuvent se targuer de l’être. Allemagne, Suisse : nous avons de nombreuses priorités, à commencer par l’Europe de l’Est et les pays de l’ancienne CEI. Mais il est difficile d’y trouver la perle rare. Récemment, nous avons visité des établissements à Kiev. Les brochures sont superbes, les sites web attrayants, mais une fois sur place, nous sommes souvent déçus. Le service est médiocre, l’établissement fatigué. Autre challenge : se développer au Moyen-Orient. La plupart des hôtels sont de grande taille, parfois plus de 800 chambres. Et il est difficile de trouver des hôtels correspondant à nos critères. En Chine, le problème est identique. C’est normal avec des économies émergentes. Dans un premier temps, la priorité est donnée aux grandes marques qui assurent un volume d’affaires important. Mais d’ici 5 à 15 ans, je suis certain que des entrepreneurs locaux vont investir dans ce créneau de niche des petits hôtels de luxe. “Si je suis un hôtelier indépendant et que je veux attirer une clientèle internationale, je me tournerais vers SLH. En raison de notre politique de sélectivité territoriale, l’hôtel membre recevra 100% du business généré pour la destination”.Il faut montrer patte blanche pour faire partie des Leading Hotels. Sur 150 candidatures “sérieuses” en 2004, seule une trentaine d’élus ont été acceptés au sein de la doyenne des chaînes volontaires. Leading Quality Assurance, filiale en joint-venture de LHW, se charge d’évaluer les postulants sur la base d’un questionnaire draconien. Pas moins de 1 500 critères sont pris en compte, fondés autour de l’expérience et la satisfaction client, et identiques pour tous. “Un room service 24h/24h, un restaurant de qualité : nos clients ont les mêmes attentes à la ville ou à la campagne”, remarque Welf Ebeling, COO de Leading Hotels...