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Le printemps arabe coûte cher à l’hôtellerie tunisienne

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Publié le 29/08/11 - Mis à jour le 17/03/22

Le printemps arabe coûte cher à l’hôtellerie tunisienne

Lors de sa dernière réunion, fin août, le Bureau Exécutif de la Fédération Tunisienne de l'Hôtellerie, FTH, a indiqué que les performances des huit premiers mois de l'année 2011 sont inférieures de 50% à celles de 2010.

Même les mois de plus forte activité, juillet et août, sont très décevants par rapport aux attentes des professionnels avec une inquiétude qui se manifeste au regard d’une arrière-saison qui ne décolle pas. Le ministère du Tourisme confirme avec des chiffres de même nature : -39% d’entrées touristiques à fin juillet (2,4 millions de visiteurs étrangers) et -43% de nuitées (9 millions). Le pays est toujours victime de la crainte sécuritaire provoquée par le printemps arabe et le conflit dans la Lybie voisine. Les hôteliers tunisiens comptaient sur des mesures fortes du gouvernement en place pour relancer le tourisme, et notamment l’introduction d’une politique de «ciel ouvert», permettant l’arrivé de nouvelles compagnies low-cost. La décision a été repoussée au grand dam de la FHT, qui constate par ailleurs une renégociation à la baisse des allotements pris par les tour-opérateurs européens pour la saison 2012, voire des annulations de contrats de gestion, qui s’accompagnent d’un programme allégé d’affrètements de charters. Des Etats Généraux du tourisme tunisien sont convoqués le 15 septembre à Tunis pour dresser un bilan plus précis et trouver des mesures de soutien efficaces pour éviter l’aggravation de la situation sociale et de l’emploi dans un secteur très menacé.Même les mois de plus forte activité, juillet et août, sont très décevants par rapport aux attentes des professionnels avec une inquiétude qui se manifeste au regard d’une arrière-saison qui ne décolle pas. Le ministère du Tourisme confirme avec des chiffres de même nature : -39% d’entrées touristiques à fin juillet (2,4 millions de visiteurs étrangers) et -43% de nuitées (9 millions). Le pays est toujours victime de la crainte sécuritaire provoquée par le printemps arabe et le conflit dans la Lybie voisine. Les hôteliers tunisiens comptaient sur des mesures fortes du gouvernement en place pour relancer le tourisme, et notamment l’introduction d’une politique de «ciel ouvert», permettant l’arrivé de nouvelles compagnies low-cost. La décision a été repoussée au grand dam de la FHT, qui constate par ailleurs une renégociation à la baisse des allotements pris par les tour-opérateurs européens pour la saison 2012, voire des annulations de contrats de gestion, qui s’accompagnent d’un programme allégé d’affrètements de charters. Des Etats Généraux du tourisme tunisien sont convoqués le 15 septembre à Tunis pour dresser un bilan plus précis et trouver des mesures de soutien efficaces pour éviter l’aggravation de la situation sociale et de l’emploi dans un secteur très menacé.

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