
Après avoir résisté plus longtemps que les économies occidentales, les grands pays de la zone Asie-Pacifique ont accusé le coup de la crise économique mondiale. Dès le début de l'année 2009, la baisse d'activité a conduit à une révision massive de la politique tarifaire. Pour autant, le formidable mouvement de développement dans des pays et régions encore sous-équipés n'a été que ralenti. Les ouvertures d'hôtels de luxe se multiplient, poussées par des événements majeurs comme l'Expo 2010 de Shanghai. Le potentiel des villes “secondaires” reste important et la croissance économique donne déjà des signes de reprise.
Après avoir résisté plus longtemps que les économies occidentales, les grands pays de la zone Asie-Pacifique ont accusé le coup de la crise économique mondiale. Dès le début de l'année 2009, la baisse d'activité a conduit à une révision massive de la politique tarifaire. Pour autant, le formidable mouvement de développement dans des pays et régions encore sous-équipés n'a été que ralenti. Les ouvertures d'hôtels de luxe se multiplient, poussées par des événements majeurs comme l'Expo 2010 de Shanghai. Le potentiel des villes “secondaires” reste important et la croissance économique donne déjà des signes de reprise.L’Asie, le continent du futur ? Tous les acteurs économiques reprennent cette évidence à leur compte. Non sans arguments d’ailleurs. Lors de l’International Finance Forum qui s’est tenu à Pékin en novembre dernier, Dominique Strauss Kahn, le directeur général du FMI, s’est ajouté, au nombre des dirigeants mondiaux qui parient sur l’avenir radieux de l’Extrême-Orient. “L’ordre du monde est en train de changer”, estimait-il tout en soulignant que “tous les regards sont braqués sur l’Asie, et nombreux sont ceux qui attendent de la région qu’elle ouvre la voie à une nouvelle période de croissance forte et soutenue pour l’économie mondiale. A ce titre, la Chine va jouer un rôle prépondérant”. Comme le directeur du FMI, les hôteliers espèrent que le continent saura relever ce défi.Résistante… mais jusqu'à un certain point. La région Asie-Pacifique, qui compte en son sein parmi les économies plus dynamiques au monde, a elle aussi ressenti les effets pernicieux de la crise financière. Quand Wall Street s'étrangle, les hommes d’affaires se font rares aux quatre coins de la planète. Problème pour les établissements hôteliers asiatiques : l’effet papillon d’une économie de plus en plus mondialisée a joué à plein sur leurs performances.Les résultats publiés par le groupe hôtelier Shangri-La, l’un des poids...
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