
• Depuis le redressement de l’activité hôtelière enregistré au printemps dernier, les performances n’ont cessé de s’améliorer. Elles ont continué de bien progresser sur le mois de juillet, avec une amélioration de la fréquentation de deux points et une hausse de prix moyens, portés essentiellement par une forte activité dans l’hôtellerie francilienne et la très bonne tenue de l’hôtellerie haut de gamme. La clientèle internationale est porteuse. • Les deux façades littorales de la Côte d'Azur et de l'Atlantique ont été plébisitées par les vacanciers qui redoutent plus que jamais le mauvais temps qui sévit régulièrement sur les côtes bretonnes et normandes, nettement en retrait. Le mouvement positif connaîtra d'ailleurs un coup d’arrêt à partir de la seconde semaine du mois d’août.
Dans la lignée d’une amélioration constante des performances hôtelières depuis le mois de mars dernier, le mois de juillet 2010 a atteint un nouveau pallier, se rapprochant progressivement des niveaux d’avant crise. Les deux moteurs de la croissance sont restés actifs : amélioration du taux d’occupation moyen de deux points et progression du prix moyen de quelque 6%. Cette combinaison gagnante permet de frôler la barre des 9% de progression du Revenu par chambre disponible.Depuis mars 2010, il est claire qu'un nouveau cycle est engagé et il se confirme mois après mois que l'année 2010 permettra aux hôteliers de retrouver progressivement le niveau des meilleures années. L'amélioration sensible des taux d'occupation a permis d'accélérer le retour à des prix moyens plus en phase avec la réalité des offres hôtelières. Chacun s'accorde à dire que les outils de Revenue Management ont fait preuve de leur efficacité en autorisant un ajustement plus fin aux moyens de la clientèle. Alors que sur un cycle "normal" ont aurait du attendre deux à trois ans pour récupérer les baisses de prix promotionnels consenties par les hôteliers, la sortie de cette crise-la, pourtant plus profonde, se profile en moins d'un an. Les nouvelles prévisions de MKG Hospitality se confirme au fil des mois avec désormais une progression cumulée de RevPAR sur 7 mois qui frôle les 5%. Le rattrapage est plus dynamique dans les catégories haut de gamme, notamment en matière de taux d'occupation. C'est la première phase de redressement du cycle, on peut s'attendre dès l'automne à ressentir dans les progressions à long terme des prix moyens que la crise est absorbée.Une distinction s’impose entre le succès de la capitale, qui améliore sa fréquentation de 5 points de TO, et une plus grande stabilité en province (à l’exception de quelques métropoles comme Bordeaux, Lyon, Nice ou Toulouse). Du coup, les prix moyens progressent nettement plus vite à Paris (+de 10%) et à Nice (+15%), soutenu par la forte activité des hôtels haut de gamme. Il semble que le séjour habituel de la clientèle moyen-orientale ait été avancé à Paris, notamment pour s’adapter au décalage de la période du Ramadan.Les tops et les flops des agglomérationsEn dehors de Paris qui bénéficie de sa position de porte d'entrée internationale, les villes qui figurent au sommet du classement des progressions profitent d'une conjonction de manifestations locales qui ont dopé la fréquentation. Nice est un peu sur la même ligne que Paris en matière de clientèle moyen-orientale. La capitale de la Côte d'Azur capitalise sur les arrivées précoces pour cause de Ramadan. L'attrait du soleil dans une France pas mal arrosée au Nord de la Loire renforce aussi son potentiel touristique. Les baisses d'activité sont plus anecdotiques et les niveaux de recul du RevPAR en bas de liste n'ont rien d'inquiétant. L'Alsace peine toujours à trouver son rythme de croisière en été, marquée par le succès de ses marchés de Noël. Deux ou trois salons décalés ou séminaires reportés et l'évolution des TO des métropoles régionales basculent dans le rouge.Résultats cumulés pour le début d'année 2010 tous segments confondusDepuis mars 2010, il est claire qu'un nouveau cycle est engagé et il se confirme mois après mois que l'année 2010 permettra aux hôteliers de retrouver progressivement le niveau des meilleures années. L'amélioration sensible des taux d'occupation a permis d'accélérer le retour à des prix moyens plus en phase avec la réalité des offres hôtelières. Chacun s'accorde à dire que les outils de Revenue Management ont fait preuve de leur efficacité en autorisant un ajustement plus fin aux moyens de la clientèle. Alors que sur un cycle "normal" ont aurait du attendre deux à trois ans pour récupérer les baisses de prix promotionnels consenties par les hôteliers, la sortie de cette crise-la, pourtant plus profonde, se profile en moins d'un an. Les nouvelles prévisions de MKG Hospitality se confirme au fil des mois avec désormais une progression cumulée de RevPAR sur 7 mois qui frôle les 5%. Le rattrapage est plus dynamique dans les catégories haut de gamme, notamment en matière de taux d'occupation. C'est la première phase de redressement du cycle, on peut s'attendre dès l'automne à ressentir dans les progressions à long terme des prix moyens que la crise est absorbée.