
Après un mois de décembre 2009 marqué par une réelle inflexion de la courbe de l’activité hôtelière et un recul limité du RevPAR (-2,7%), le début d’année 2010 a été perturbé par un hiver très rude, qui a désorganisé les transports intérieurs et internationaux, et par l’absence de salons organisés tous les deux ans. Le RevPAR accuse un coup de gel, en baisse de 4,4% sur janvier 2010. Alors qu’ils étaient en passe de regagner le terrain perdu sur l’année 2009, les taux d’occupation marquent un signe de faiblesse, en baisse de 3 points. Les hôteliers français ont constaté une relative mollesse de l’activité Affaires. La pression reste forte sur les prix moyens avec des contrats Corporate renégociés à la baisse et une quête permanente du meilleur tarif par les clients individuels. Heureusement, le segment économique se montre ainsi relativement résistant aux intempéries. La bataille commerciale se limite essentiellement aux catégories 3* et 4*. Mais les leçons du passé ont payé et il ne devrait pas falloir attendre 5 ou 6 ans avant de retrouver les niveaux de prix réalistes, comme cela avait été le cas dans les années 90.
Outre les intempéries persistantes, les déplacements ont été freinés par les politiques voyages toujours restrictives de la part des entreprises. La bonne fréquentation des stations de sports d’hiver n’a pas pu compenser ce manque. La proportion d’activité Affaires dans l’hôtellerie de chaque région...
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