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Janvier 2019 : l'hôtellerie française fait grise mine

3 min de lecture

Publié le 25/02/19 - Mis à jour le 23/10/24

Janvier 2019 : l'hôtellerie française fait grise mine

Sans être catastrophique, le mois de janvier 2019 confirme le ralentissement observé en décembre 2018. Les segments moyen et haut de gamme sont les plus touchés. Certaines destinations s'en sortent bien tout de même.

Le segment économique tire le marché au niveau national

Après des mois de janvier en progression les années précédentes (+11,3% de RevPAR en janvier 2017 par rapport à janvier 2016 et +3,9% de RevPAR en janvier 2018 par rapport à janvier 2017), cette année,l'augmentation du RevPAR est plus modérée (+3,2% en moyenne). Elle est surtout portée par une augmentation des prix (+3,3% en moyenne) tandis que le taux d'occupation moyen reste le même qu'en janvier 2018. 

Le détail par segments révèle que c'est le segment économique qui a tiré le marché. Il est le seul segment enregistrant à la fois une légère hausse de son taux d'occupation (+0,8 points à 55,5%) et de son prix moyen (+3,7% à 69,3 euros HT). 

Le segment super-économique compense une stagnation de son taux d'occupation (-0,1 pts à 54,4%) par une hausse des prix plus importante que les autres segments (+4,7% à 45,1 euros HT). Une situation quelque peu semblable pour le segment moyen de gamme qui enregistre un léger retrait de son taux d'occupation (-0,3%) compensé par une hausse du prix moyen de 3,7%.

Après une année 2018 en forte hausse, le ralentissement du marché sur le segment haut de gamme, déjà sensible en décembre, se traduit par une perte de 1,3 points sur le taux d'occupation. La hausse du prix moyen de 3,7% permet de conserver un RevPAR légérement à la hausse par rapport à janvier 2018 (+1,5%).

 
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Une situation contrastée au niveau des grandes agglomérations

Paris et, dans une moindre mesure, l'Île de France ont été fortement touchées par une baisse de fréquentation qui se traduit par une baisse du taux d'occupation (-2,4 points pour Paris intramuros ; -1 point pour l'Île de France hors Paris intramuros). Toulouse connaît également une baisse significative du taux d'occupation (-0,8 point). Mais ce sont les hôteliers strasbourgeois qui accusent...

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