Janvier 2011 prolonge et renforce la reprise hôtelière

5 min de lecture

Publié le 01/03/11 - Mis à jour le 17/03/22

• Avec une hausse de RevPAR de 8,7% sur le mois de janvier dernier, le parcours de l'hôtellerie française au coeur du cycle hôtelier se fait toujours dans les hautes sphères. Le taux d'occupation reprend de la vigueur par rapport à un mois de janvier 2010 un peu anémique, mais surtout la montée progressive des prix moyens confirme que les bonnes clientèles et les bons canaux de distribution sont en place. • Paris et sa région profite encore davantage du mouvement dans un mois de janvier plutôt faible en activité globale. Le succès rencontré par les salons professionnels entretient cette différence avec une activité régionale plutôt en demi-teinte.

Pas de mauvaise surprise en janvier dernier, le mouvement de reprise observé l’an passé dans l’hôtellerie de chaînes française n’a pas été affecté par la trêve des confiseurs. L’effet de base est encore sensible car le mois de janvier 2010 ne faisait que marquer une timide amélioration par rapport aux mois terribles de l’année noire 2009. Il est néanmoins salutaire que la fréquentation globale de l’hôtellerie regagne quelques points de TO, même si par tradition c’est l’un des mois les plus faibles en termes d’activité. Confirmation que le cycle hôtelier est entré dans sa phase vertueuse, les prix moyens progressent aussi de manière globale, et aucune catégorie n’a du concéder de nouveaux discounts pour entretenir la fréquentation hôtelière. Sur des volumes qui restent encore modestes, la progression est assez uniforme selon les catégories du 2 au 4/5 étoiles, avec une relative stagnation sur la caté­gorie 2 étoiles en matière de fréquentation. Il faut se souvenir que c’est celle qui avait bénéficié du report de clientèles des catégories supérieures et que son chal­lenge va être de les conserver. De fait, la Fashion Week parisienne de janvier a été salué comme une très bonne édition, attirant une clientèle internationale de poids dans l’hôtellerie haut de gamme.Dès lors la progression du Revenu par chambre dispo­nible sur 12 mois glissants prend encore un petit coup d’accéléra­teur passant à 7,1% de hausse. Tous les indicateurs sont au vert, à la seule exception d’une stabilisation tarifaire dans les hôtels très économiques, et l’on retrouve le schéma classique qui carac­térise la physionomie des années fastes : résistance de l’hôtellerie économique et variations plus prononcées des catégo­ries haut de gamme. Le taux d’occupa­tion moyen toutes catégories frôle un bon 66%, mais il faut mettre ce taux en perspective. Une analyse effectuée sur une longue période fait ressortir une tendance à l’effritement par manque de renouvellement de l’offre hôtelière de qualité. Une partie de la clientèle se retrouve en France dans de nouvelles formes d’hébergement marchand, dont les résidences hôtelières de centre ville, dont la croissance est particulièrement exponentielle depuis cinq ans. 2011 présente l’avantage d’un calendrier riche en événements de dimension inter­nationale, c’est ce qui a motivé une prévision d’activité plutôt optimiste par MKG Hospitality, dans une fourchette comprise entre 6,5 et 8,5% de hausse du RevPAR sur douze mois.Les tops et les flops des agglomérationsEncore une fois, la répartition de l’activité Paris-Province est largement au bénéfice de la région capitale qui profite davantage de la reprise internationale et de l’afflux de clientèles étrangères. Il est difficile de tirer un enseignement général sur la situation de "la" Province française quand la situation dans les différentes régions est caractérisée par une forte diversité, liée aux caractéristiques du marché local.On voit bien avec l'organisation d'un salon biannuel, comme le Sihra de Lyon, qu'un événement majeur bouleverse favorablement l'équation hôtelière. Après un petit passage à vide, Lille reprend du poil de la bête, également grâce à une belle poussée du tourisme d'affaires. Traditionnel tampon pendant les crises, amorties par une activité locale majoritaire, l'hôtellerie régionale n'a donc pas de raison de faire le yo-yo en sens inverse.Résultats cumulés France tous segments confondusDès lors la progression du Revenu par chambre dispo­nible sur 12 mois glissants prend encore un petit coup d’accéléra­teur passant à 7,1% de hausse. Tous les indicateurs sont au vert, à la seule exception d’une stabilisation tarifaire dans les hôtels très économiques, et l’on retrouve le schéma classique qui carac­térise la physionomie des années fastes : résistance de l’hôtellerie économique et variations plus prononcées des catégo­ries haut de gamme. Le taux d’occupa­tion moyen toutes catégories frôle un bon 66%, mais il faut mettre ce taux en perspective. Une analyse effectuée sur une longue période fait ressortir une tendance à l’effritement par manque de renouvellement de l’offre hôtelière de qualité. Une partie de la clientèle se retrouve en France dans de nouvelles formes d’hébergement marchand, dont les résidences hôtelières de centre ville, dont la croissance est particulièrement exponentielle depuis cinq ans. 2011 présente l’avantage d’un calendrier riche en événements de dimension inter­nationale, c’est ce qui a motivé une prévision d’activité plutôt optimiste par MKG Hospitality, dans une fourchette comprise entre 6,5 et 8,5% de hausse du RevPAR sur douze mois.

Pour aller plus loin

Chaque semaine, l’équipe HON vous apporte un regard expert sur le monde de l’hospitalité. En devenant membre, vous aurez accès à un écosystème complet : contenu exclusif, emploi, etc.

DEVENIR MEMBRE

Inscrivez-vous pour ajouter des thèmes en favoris. Inscrivez-vous pour ajouter des catégories en favoris. Inscrivez-vous pour ajouter des articles en favoris. Connectez-vous gratuitement pour voter pour la candidature.

Déjà inscrit ? Déjà inscrit ? Déjà inscrit ? Déjà inscrit ?