La croissance du RevPAR de l’hôtellerie haut de gamme s’essouffle t-elle ? En tout cas, la catégorie 4* pèse sur le résultat d’ensemble. Alors que tous les autres segments affichent des progressions de revenu par chambre supérieures à 5%, l’hôtellerie haut de gamme est en retrait avec une hausse de 2,9%. Si la fréquentation est restée quasiment identique à l’an dernier (+ 0,2 point), les hôteliers ont opté pour une stratégie tarifaire relativement prudente dans un climat économique incertain. Le prix moyen ne progresse “que” de 2,6%. A l’inverse, le mois de mai des catégories “budget” et économique se révèle être supérieur à la moyenne annuelle. Ceux-ci ont enregistré une nette progression de leur prix moyen et la clientèle est au rendez-vous. La catégorie 1* démontre ainsi son attractivité avec un taux d’occupation en progression de 3,3 points. Entre une hôtellerie économique dynamique et un segment haut de gamme prudent, l’hôtellerie milieu de gamme garde sa marge de manœuvre. Le revenu par chambre de la catégorie progresse de 7,0%, en adéquation avec la moyenne annuelle.Cocorico ! Les coqs français et wallon peuvent chanter à l’unisson. Avec la Suède (+15,7%), la France (+ 11,2%) et la Belgique (+ 11,0%) enregistrent les meilleurs résultats du mois de mai passé. Les trois pays affichent fièrement une croissance à deux chiffres de leurs revenus par chambre disponible. Derrière eux, les voisins hollandais (+ 8,8%) et allemands (+ 7,5%) ont également été très actifs. Si le prix moyen tire la croissance allemande, c’est la fréquentation qui dope le résultat des Pays-Bas. Pour les autres pays européens, le mois de mai se révèle plus contrasté. Le Royaume-Uni et l’Autriche, qui affichent toujours des taux d’occupation supérieurs à 77 %, ont enregistré une petite baisse de fréquentation par rapport à l’an dernier. Malgré la bonne tenue du...