France : février 2012, le haut de gamme tient bon

La comparaison s'arrête là car la chute n'a rien de spectaculaire et la référence avec le mois de février 2011 est difficile alors que la reprise de fréquentation était bien amorcée l'an passé. Il n'en reste pas moins que les hôteliers vont devoir s'habituer à des taux d'occupation moins favorables et réfléchir à la stratégie tarifaire adaptée. A part l'hôtellerie très économique, qui perd des parts de marché, la baisse du TO est encore limitée. D'ailleurs, elle n'a pas de véritable influence sur les prix moyens, qui gagnent encore entre 2% et 3% dans les catégories économiques et milieu de gamme, et bien davantage encore dans le haut de gamme. Dans l'hôtellerie d'affaires, la journée supplémentaire de l'année bisextile a apporté un volume bienvenu. Malgré un contexte économique difficile, l'hôtellerie haut de gamme garde sa clientèle et ne cède rien sur les prix. En plus de l'effet amortisseur du socle d'hôtellerie économique, l'hôtellerie haut de gamme permet de tenir le cap.Sur la période de douze mois roulant, entre mars 2011 et février 2012, les indicateurs d’activité sont nettement positifs et se situent dans le haut de la fourchette européenne. Sur le seul mois de février, on retrouve un schéma d’activité assez classique en France : une bonne résistance voire une nette progression sur Paris et sa région ; et dans la catégorie haut de gamme ; et une situation plus contrastée dans le reste du pays. La nouveauté tient davantage au fait que ce schéma était surtout observé en période de reprise ou de croissance économique. De fait, l’hôtellerie dans Paris intramuros affiche une croissance de RevPAR de 8,7%, avec une stabilité du TO proche de 68% et une amélioration très nette des prix moyens. Dans le même temps, le reste des régions françaises accuse un recul de 1,5% du RevPAR, essentiellement en...