• Belle similitude entre janvier et février derniers, qui affichent tous les deux la même hausse de RevPAR à 8,7%. Le mouvement de hausse continuelle s'installe sur la durée avec la particularité d'être davantage soutenu désormais par la hausse des prix moyens que la hausse de la fréquentation. Typique de l'évolution dans la phase haute du cycle hôtelier, ce mouvement s'explique par la comparaison avec un début d'année 2010 marqué par l'amélioration des TO. • Si Paris et sa région affichent naturellement les plus hauts niveaux de performances, tant en termes de TO que de Prix moyens, la progression de l'ensemble des autres régions est désormais plus soutenue que dans la capitale. Un heureux phénomène de rattrapage.
L'hiver persistant n'a pas refroidi la tendance engagée depuis près d'un an et la progression des indicateurs d'activité reste bien soutenue. Malgré une reprise déjà sensible dès janvier-février 2010, le taux d'occupation national s'améliore encore en février 2011, de plus de 2 points, essentiellement grâce à une poussée plus forte dans les établissements 3 et 4 étoiles. Pour autant, les scores sont meilleurs dans toutes les catégories. Même constat en ce qui concerne les prix moyens, qui gagnent entre 2% et 4,5% grâce à l'arrêt des politiques de promotion tarifaire et à une sélection plus draconienne des circuits de distribution. L'amélioration du mix-clientèle est désormais l'obsession des opérateurs hôteliers, soutenus par leurs Revenue managers. Il s'agit désormais de faire remonter la recette unitaire par chambre qui n'a pas encore atteint, sauf dans le très haut de gamme, les niveaux de l'avant crise. La progression est en marche et elle est désormais plus rapide dans les grandes métropoles de province, plus tardives à bénéficier de la reprise. Le seul fait que le taux de progression du RevPAR du reste de la France (+9,1%) soit supérieur à celui de la Région parisienne en février (+8.5%) est rassurant sur la solidité de la reprise en milieu hôtelier.Résultats cumulés France tous segments confondus Les deux premiers mois de l'année 2011 sont représentatifs d'une situation positive, même s'il faut encore attendre les mois de forte activité pour se réjouir davantage de la solidité du mouvement de reprise. En frolant les 9% de hausse du RevPAR, ce début d'année est dans la tendance estimée sur l'ensemble de 2011 par MKG Hospitality comprise entre 6,5 et 8,5%. L'effet de base, par rapport à une année 2009 totalement déprimée, est en train de s'estomper et on pourra enregistrer dès le mois prochain de réelles progressions en route vers le résultat des meilleures années d'avant crise. La progression des prix moyens dans les catégories haut de gamme marque la solidité du marché international et des voyages d'affaires. La visibilité reste insuffisante, car le marché est toujours volatil et réactif aux événements internationaux. Pour autant, l'année devrait profiter de plusieurs rendez-vous exceptionnels : la tenue de l'Air Show du Bourget en juin, le congrès mondial de Cardiologie en août, la tenue du G20 à Cannes en septembre, et le Batimat en novembre. Les catégories hôtelières haut de gamme devront néanmoins faire face à un calendrier défavorable du ramadan, oblitérant l'activité du mois d'août, et à l'absence prévisible de la clientèle japonaise, touchée par le tremblement de terre.Les tops et les flops des agglomérations Le mois de février dernier enregistre un certain rééquilibrage entre la région Capitale et les autres régions françaises. Partie plus tôt et plus fort dans la reprise du cycle hôtelier, la région parisienne entre en vitesse de croisière alors que les autres métropoles de province poussent sur l'accélérateur. Auvergne, Lorraine, Midi-Pyrénées, Normandie, Pays de la Loire, Rhône-Alpes et PACA, principalement, affichent des croissances de RevPAR à deux chiffres quand l'Ile-de-France entretient sa dynamique de janvier. Dans l'ordre Nantes, Lyon, Toulouse et Rennes réalisent chacune à leur manière une très bonne performance sur le mois de février, profitant d'un salon ou d'un congrès, ou plus profondément d'une réelle dynamique municipale, fruit d'une stratégie engagée pendant la crise pour relancer l'activité touristique et culturelle, et qui porte ses fruits aujourd'hui.Résultats cumulés France tous segments confondus Les deux premiers mois de l'année 2011 sont représentatifs d'une situation positive, même s'il faut encore attendre les mois de forte activité pour se réjouir davantage de la solidité du mouvement de reprise. En frolant les 9% de hausse du RevPAR, ce début d'année est dans la tendance estimée sur l'ensemble de 2011 par MKG Hospitality comprise entre 6,5 et 8,5%. L'effet de base, par rapport à une année 2009 totalement déprimée, est en train de s'estomper et on pourra enregistrer dès le mois prochain de réelles progressions en route vers le résultat des meilleures années d'avant crise. La progression des prix moyens dans les catégories haut de gamme marque la solidité du marché international et des voyages d'affaires. La visibilité reste insuffisante, car le marché est toujours volatil et réactif aux événements internationaux. Pour autant, l'année devrait profiter de plusieurs rendez-vous exceptionnels : la tenue de l'Air Show du Bourget en juin, le congrès mondial de Cardiologie en août, la tenue du G20 à Cannes en septembre, et le Batimat en novembre. Les catégories hôtelières haut de gamme devront néanmoins faire face à un calendrier défavorable du ramadan, oblitérant l'activité du mois d'août, et à l'absence prévisible de la clientèle japonaise, touchée par le tremblement de terre.