Après des réactions plus ou moins rapides à travers l'Europe au mouvement de reprise sensible depuis le printemps dernier, l'année 2010 s'achève sur une poussée générale des taux d'occupation et une montée en puissance des prix moyens dans toutes les catégories, à la seule exception du "très économique" moins concerné par les fluctuations.
D’une manière générale, comme le montrent les indicateurs au niveau de l’Union des 27, ce sont bien les prix moyens qui tirent la progression du RevPAR sur ce début d’année. Le niveau de fréquentation s’améliore de près de 2 points, mais il passe à peine la barre des 50%. Tous les pays n’ont pas la chance d’avoir une activité de salons qui dope la fréquentation du mois de janvier. Le niveau particulièrement faible dans les Pays de l’Est et du Sud de l’Europe pèse sur les performances globales. Il faudra donc attendre certainement le printemps pour juger du véritable sursaut auquel on s’attend en Europe.Il est intéressant de noter que la diversité des parcs selon les pays permet une assez bonne complémentarité au niveau de l’Union et finalement toutes les catégories progressent de manière équivalente. L’accélération du phénomène des cycles hôteliers sur l’année 2010 a fait l’objet d’une analyse comparative à retrouver en page 98 de ce numéro. Les avantages fiscaux dont ont bénéficié certains pays comme l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie et le Portugal leur ont permis de rattraper un fort retard accumulé en 2009. Le Royaume-Uni a surfé le premier sur l’amélioration de la parité du dollar avec les monnaies européennes et la reprise du trafic des deux côtés de l’Atlantique.
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