
Le mauvais temps n’a pas eu raison de la bonne tenue des indicateurs d’activité de l’hôtellerie française. L’Ile-de-France sort grande gagnante de l'été (+14,3% de revenu par chambre disponible sur la période juillet-août). L’hôtellerie de la capitale bénéficie des tendances récentes en matière de comportement touristique : d’une part, le raccourcissement de la période estivale, rognée par une activité affaires qui s’arrête plus tardivement en juillet et reprend plus tôt en août, tend à faire disparaître la période creuse en été. D’autre part, de plus en plus de vacanciers, délaissent les plages et sont attirés par un tourisme plus urbain, organisé autour d’animations variées, souvent à dominante culturelle. Autre gagnante de l’été 2007, la Côte d'Azur (+12,6%) : celle-ci bénéficie du dynamisme du tourisme international et a pu également profité d’un report de clientèle fuyant la mauvaise météo qui sévissait plus au nord. Les prix moyens s’accroissent nettement pendant une période où les hôtels sont quasiment plein : 93,7% en moyenne sur les deux mois de juillet et août. En revanche, le littoral Atlantique-Manche est en retrait. Il ne doit la progression de son RevPAR (4,0% sur l’ensemble des deux mois) qu’à la croissance des prix moyens, les niveaux d’occupation se révélant très stables.
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