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Douche froide en plein été pour l’hôtellerie européenne

2 min de lecture

Publié le 07/10/08 - Mis à jour le 17/03/22

L’Europe a le moral en berne. Au mois d’août, son revenu par chambre a viré au rouge avec une baisse de 2,8%. La fréquentation des établissements enregistre un net repli de 3,8 points, un phénomène particulièrement marqué dans les catégories supérieures. La croissance des prix moyens s’est révélée trop faible pour enrayer ce recul des TO (+ 2,5%). La marge de progression tarifaire est limitée par un climat économique plombé.

Il faut remonter à août 2005 (- 5,1%) pour trouver un repli du RevPAR européen supérieur à 2,8% . Et encore, ce "record" est à relativiser puisqu’il intègre une forte baisse de la Grèce, hôte des JO en 2004. Certes, la performance de l’hôtellerie européenne avait été excellente en août 2007 (+ 7,8%). Mais le mois d’août 2008 a dû rappeler aux hôteliers les étés difficiles que l’Europe a connu entre 2002 et 2004. Tous les pays européens enregistrent une chute de la fréquentation. L’hôtellerie milieu et haut de gamme est particulièrement touchée par la désaffection de la clientèle. Elle subit l’effet pernicieux du cocktail euro fort, pétrole cher et ralentissement de la croissance américaine. Soit une conjonction d’éléments qui a limité d’autant la progression des prix moyens des deux catégories. En comparaison, l’hôtellerie économique tire son épingle du jeu. Les TO suivent la même tendance baissière mais ce segment, moins sensible à la conjoncture internationale, réussit à augmenter ses prix moyens (+ 5,4% pour le 0* et + 5,1% pour le 2*). Sur douze mois, la hausse du RevPAR atteint les 4,0%. Mais la fréquentation, qui était encore stable au mois dernier, glisse petit à petit (- 0,7 pt).La France (+ 0,6%) et le Royaume-Uni (+ 1,0%) font la paire. Ces pays sont les deux seuls à voir leur revenu par chambre surnager au dessus de la ligne de flottaison. Le reste n'est qu'une longue litanie de baisses. L'Allemagne (- 1,3%) se défend dans ce contexte difficile, comme, à un degré moindre, la Belgique et les pays scandinaves. L'Espagne, challenger de la France pour la place de premier pays touristique mondial, subit un repli plus important (- 4,4%). Catalogne, Costa del Sol, Ibiza : la même désaffection a touché toutes les locomotives du tourisme ibérique. Mais ce recul général...

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