• Au niveau national, Décembre 2010 se situe dans la lignée des mois précédents avec un effet de base moins important qui freine l'évolution des taux d'occupation, quasiment stables d'une année sur l'autre. En revanche, les prix moyens rattrapent une partie du retard accumulé pendant la crise et boostent le RevPAR qui s'affiche à +4,1% sur le mois. • Contrairement au mois précédent, la faiblesse traditionnelle d'activité le dernier mois de l'année touche plus sévèrement les régions françaises que la région Capitale. Paris marque une sérieuse différence avec près de 6% de poussée du RevPAR contre à peine 1,5% pour l'ensemble de la province française.
S'il y a un effet Marché de Noël et shopping de fin d'année, c'est décidément Paris qui en tire le plus grand bénéfice. Les yeux internationaux et provinciaux sont rivés sur les vitrines animées et illuminées de la capitale, qui maintient son niveau d'occupation hôtelière à près de 74%, cumulé à une amélioration de ses prix moyens de près de 6% pour finir le mois en frôlant le cap des 6% de croissance du RevPAR. L'année 2010 aura marqué un cap dans la "crise du tourisme" si le terme peut s'appliquer à Paris, qui a produit 35,9 millions de nuitées hôtelières en 2010, battant le record établi en 2007 à 35,7 millions. Il y a un attrait évident pour la vie économique et culturelle de la capitale qui renforce le différentiel avec les villes de province dans leur ensemble. Il faut dire que les fortes intempéries qui ont paralysé une partie de l'Ouest français ne sont pas étrangères aux chutes de fréquentation ressenties au mois de décembre. Partant d'une base chahutée en 2009, la progression lyonnaise est importante, symbolisée par le fort succès de la Fête des Lumières. Les projecteurs se braquent enfin sur une métropole qui affiche de très fortes ambitions hôtelières. La bonne tenue du mois de décembre permet de conforter la tendance annuelle déjà évoquée il y a deux semaines avec un RevPAR à +6,5%.L'année 2010 est marquée par un retournement positif du cycle hôtelier dès la fin du 1er trimestre, tiré par une amélioration régulière des taux d’occupation depuis la fin 2009 (+1,6 point sur 2010 – soit 65,2%) et une reprise progressive des prix moyens dès le début 2010 (+3,8% - soit 86,6 euros). La conjonction des deux moteurs se traduit sur l’ensemble de l’année par une croissance de l’indicateur de référence, le RevPAR de +6,5% (56,5 euros). Il n’en reste pas moins que le niveau global d’activité reste encore inférieur aux années d’avant-crise, 2007 et 2008. Dans ce contexte global positif, l’hôtellerie haut de gamme tire davantage la croissance, avec une plus forte poussée du taux d’occupation (+4.5 points) et du prix moyen (+3,3%), grâce au retour de la clientèle Affaires internationale à fort pouvoir d’achat, à l’amélioration de la parité dollar/euro qui a profité à la clientèle européenne. Géographiquement, Paris et la Région parisienne profitent de leur statut de porte d’entrée internationale majeure et de la bonne tenue des grands salons et congrès internationaux. Avec 3,6 points d’amélioration, la Capitale frôle les 80% de taux d’occupation à l’année.Les tops et les flops des agglomérationsEncore une fois, il est difficile de tirer un enseignement général sur la situation de "la" Province française quand la situation dans les différentes régions est caractérisée par une forte diversité, liée aux caractéristiques du marché local. Il est bon de rappeler néanmoins que le mois de décembre a été particulièrement perturbé par les précipitations neigeuses, qui ont bloqué de nombreuses régions dont le quart Nord-Ouest. On trouve là une première explication à la forte chute des indicateurs bretons. Pour le reste, la tenue ou non d'un congrès national, la comparaison plus ou moins favorable par rapport à un mois de décembre 2009 dont les performances commençaient déjà à pointer... expliquent les écarts constatés. Traditionnel tampon pendant les crises, amorties par une activité locale majoritaire, l'hôtellerie régionale n'a donc pas de raison de faire le yo-yo en sens inverse.Résultats cumulés : année 2010 tous segments confondusL'année 2010 est marquée par un retournement positif du cycle hôtelier dès la fin du 1er trimestre, tiré par une amélioration régulière des taux d’occupation depuis la fin 2009 (+1,6 point sur 2010 – soit 65,2%) et une reprise progressive des prix moyens dès le début 2010 (+3,8% - soit 86,6 euros). La conjonction des deux moteurs se traduit sur l’ensemble de l’année par une croissance de l’indicateur de référence, le RevPAR de +6,5% (56,5 euros). Il n’en reste pas moins que le niveau global d’activité reste encore inférieur aux années d’avant-crise, 2007 et 2008. Dans ce contexte global positif, l’hôtellerie haut de gamme tire davantage la croissance, avec une plus forte poussée du taux d’occupation (+4.5 points) et du prix moyen (+3,3%), grâce au retour de la clientèle Affaires internationale à fort pouvoir d’achat, à l’amélioration de la parité dollar/euro qui a profité à la clientèle européenne. Géographiquement, Paris et la Région parisienne profitent de leur statut de porte d’entrée internationale majeure et de la bonne tenue des grands salons et congrès internationaux. Avec 3,6 points d’amélioration, la Capitale frôle les 80% de taux d’occupation à l’année.