Par MKG Consulting. La 8ème édition de la coupe de monde féminine de football qui se déroule actuellement en France a permis aux hôteliers d’afficher d’excellentes performances en ce mois de juin. En effet, dans chacune des 9 villes ayant accueilli les matchs, l’activité touristique a connu un bond.

La fréquentation dépasse ou avoisine les 90% dans la plupart des villes. Cela représente une progression de 15% en termes de fréquentation par rapport à l’an dernier. On observe également que les veilles de match, le taux de remplissage des hôtels était déjà plus élevé que la normale. Les délégations de supporters en ont profité pour faire du tourisme dans les villes en plus d’aller voir les matchs. (cf Graph 1 : Taux d’occupation par villes en juin 2019)

Les américaines, première sur le terrain et dans les tribunes

Si l’on fait un classement des taux d’occupation enregistrés le soir des matchs sur l’ensemble des villes en fonction de la nationalité des équipes, on constate que la sélection américaine est celle qui a enregistrée la fréquentation la plus forte avec 96,7%. En effet, de nombreux américains ont traversé l’Atlantique pour venir encourager leur équipe depuis le début de la compétition. Ensuite, la Norvège se classe au second rang avec une fréquentation de 94,9%, puis viennent la France et l’Italie avec respectivement 92,7% et 92,6%. (cf Graph 2 : Taux d’occupation le soir des matchs en fonction de la nationalité des équipes)

Lyon, championne du foot féminin

Les deux demi-finales, qui viennent de se jouer à Lyon, ont permis aux hôteliers de la cité des Gones et des Fenottes de faire le plein et cette embellie devrait se poursuivre jusqu’à la finale suite à la qualification des américaines. En effet, plus de 20 000 supporters ont débarqué dans la ville pour la première demi-finale et nul doute qu’ils vont tous rester jusqu’au 7 juillet pour encourager leur équipe. La fréquentation enregistrée les 2 et 3 juillet à Lyon était de 99,5%.

Ce week-end, la coupe du monde livrera son champion, mais on sait déjà que les hôteliers lyonnais sortiront vainqueurs de l’impact économique lié à la compétition.