La plongée en eau trouble de l'hôtellerie française continue. Et encore peut-elle remercier le calendrier. Le décalage en avril des vacances de Pâques a permis de limiter la casse., mais certainement pas d’enrayer la chute. Le RevPAR national enregistre un nouveau recul à deux chiffres (-10,0%). Phénomène préoccupant, les grandes métropoles française rejoignent petit à petit le mouvement descendant initié à Paris. Jusqu'en avril, l’hôtellerie en province pouvait encore bomber le torse par rapport à la capitale, à commencer par Strasbourg et Lille qui ont réussi leur début d'année. Mais l’écart se réduit. A Paris, la baisse du RevPAR s'explique par un net recul des prix moyens en raison d'une forte concurrence. En province, et dans une certaine mesure en Ile-de-France, c’est la demande qui fait défaut. Alors que tous les créneaux enregistrent des baisses de fréquentation de 5 à 9 points, l’hôtellerie économique française réussit encore à faire progresser ses prix moyens. Mais pour combien de temps encore ? Cette situation va être difficile à tenir dans les mois qui viennent.
Si les segments économiques maintiennent la tête à la surface grâce à la progression de leurs prix moyens, les catégories 3* et 4* continuent d'enregistrer des résultats largement en dessous de la ligne de flottaison. La baisse de la fréquentation, très sensibles pour les catégories supérieures...
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