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Avril : avis de grand froid pour l’hôtellerie européenne

3 min de lecture

Publié le 19/05/09 - Mis à jour le 17/03/22

Triste mois d'avril pour l'hôtellerie européenne. Le revenu par chambre enregistre une chute de 23,8%, consécutive au recul conjugué de la fréquentation (- 9,4 pts) et des prix moyens (- 12,0%).

Moins 23,8 % : en parlant de température, de tels niveaux décrivent un froid polaire. En parlant d’hôtellerie, ce nouveau recul du RevPAR laisse craindre que l’hôtellerie européenne ne soit entrée dans une ère glaciaire. Bien sûr, avril 2009 souffre nettement de la comparaison avec un excellent mois d’avril 2008 (+10,1% sur 2007). Mais la correction des indicateurs hôteliers entrainée par la crise actuelle est particulièrement sévère. L’hôtellerie européenne n’a plus les moyens de se payer des progressions du prix moyen de plus de 7% comme l’an dernier. La bonne tenue de l’hôtellerie économique française constitue une exception. Au niveau de l’Union européenne, le 2* a dû comprimer son prix moyen pour faire face à une impressionnante contraction de la demande (-10,1 pts). Le recul quasi similaire dans le milieu et haut de gamme ne laisse pas d’autres choix aux hôteliers que de recourir à des stratégies tarifaires particulièrement accommodantes vis-à-vis de la clientèle. Avec une baisse de 27,2% de son RevPAR, le 4* continue sa chute inexorable.Avril 2009 constituait un bon test pour les destinations touristiques avec le week end et les vacances de Pâques tombant cette année en avril contre mars en 2008. Mais il n’y a pas eu de miracle pendant la période sainte. L’Italie et l’Espagne ont continué à voir leur RevPAR s’effondrer avec des baisses proches des 25%. Les marchés d’Europe centrale sont restés tout aussi déprimés. Le TO polonais est passé sous la barre des 50% de TO. En Hongrie, les hôtels sont à moitié plein, mais pour les remplir, les hôteliers sont obligés de limiter leurs ambitions tarifaires. La République tchèque subit de plein fouet la situation de Prague dont les prix moyens sont en chute libre. C’est aux Pays-Bas où Amsterdam souffre de l’absence des hommes d’affaires que la guerre tarifaire est...

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