
Le mois d'août a conforté la tendance de juillet à une légère reprise de l'hôtellerie européenne, portée par les pays ayant un marché intérieur plus important, notamment France et Allemagne, tandis que certaines destinations et gammes plus dépendantes du tourisme international restent plus profondément dans le rouge.
Dans la continuité d'un mois de juillet encourageant pour les hôtels, le mois d'août a confirmé la tendance d'un léger regain d'activité du secteur en Europe. Malgré des taux d'occupation historiquement bas, avec 38,9% en août en moyenne sur la zone, la période estivale a donc marqué une certaine reprise.
En effet, le taux d'occupation a augmenté de 6,5 points en août par rapport à juillet 2020, et le prix moyen (hors taxe) ainsi que le RevPAR (hors taxe) ont augmenté de respectivement 6,3€ et 7,3€, pour atteindre 87,1€ et 33,8€. Bien que ces résultats soient encourageants, leurs niveaux demeurent très faibles comparés à ceux d'août 2019 : le taux d'occupation recule de 36,5 points, le prix moyen de 11,9% et le RevPar de 54,6%.
Ces résultats confirment tout de même les évolutions positives du mois de juillet, grâce à l'assouplissement des restrictions de déplacement et l'ouverture de certaines frontières. En revanche, en l'absence de clientèle d'affaire et étrangère extra-européenne, les segments moyen et haut de gamme demeurent plus affectés que les segments budget et économique. Ces derniers affichent un taux d'occupation respectif de 53,1% et 42,3% en août 2020, contre 38,0% pour le moyen de gamme et seulement 29,6% pour le haut de gamme. La baisse du prix moyen, qui varie de 1,7% (budget: 50,7€ HT) à 6,3% (haut de gamme: 146,6€ HT) vient aggraver la chute du RevPAR de 28,2% (budget: 26,9€ HT) à 63,8% (haut de gamme: 43,4€ HT), même si là aussi les dynamiques de baisse de prix et de revenu se modèrent relativement aux mois précédents.
De la même manière, les résultats ont été inégaux sur les différents marchés spécifiques. La France et l'Allemagne, fortes de leur clientèle domestique, enregistrent les chutes les plus faibles de la zone, avec un taux d'occupation en baisse de 22,7 points (à 49,0%) et 33,4 points (à 38,4%), et un RevPAR en baisse...
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