• L'enseigne née à New York a fait ses premiers pas hors des Etats-Unis après une longue attente. Présente à Istanbul, Barcelone et Doha, elle arrivera dans plus d'un an à Paris et Londres. • Pour entretenir le “buzz”, Eva Ziegler, patronne de l'enseigne, a profité de la Fashion Week à Paris, pour installer un VIP Lounge éphémère et préparer le terrain marketing.
W: c'est l'histoire d'une réussite conceptuelle et marketing, née à New York en plein boom économique quand les Yuppies, riches et branchés, cherchaient une enseigne hôtelière à leur image. Première illustration d'un style de vie, W a rayonné à travers les Etats-Unis attirant à chaque fois une clientèle décontractée, éprise de nouveautés au niveau de vie élevé. Elle est la première à avoir brisé les codes formels du luxe. La conquête de l'Europe, programmée de longue date, est en marche, à peine bouleversée par la crise actuelle.Les Parisiens devront attendre 2011, avec un W de 90 chambres, installé dans une ancienne banque face à l'Opéra. Londres, place Leicester, et Milan suivront de peu avec des bâtiments aussi emblématiques. On peut s'attendre à ce que la présence virtuelle de W à Paris soit régulière à travers de nouvelles opérations décoiffantes jusqu'à l'ouverture de l'hôtel.Nommée présidente de l'enseigne, parallèlement au pilotage de Méridien, Eva Ziegler appuie encore davantage sur l'image de W pour développer la communication et l'intérêt des futurs clients. En pleine Fashion Week parisienne, l'équipe W a investi un loft de Bastille pour convier le monde de la création artistique, de la mode et du spectacle… L'esprit de l'enseigne a soufflé quelques jours sur la capitale. Entre les performances d'un groupe de folk rock “Nouvelle vague”, la présentation d'une collection de vêtements et d'accessoires Global Glam, inspirés par les tendances de New York, Istanbul, Hong Kong, South Beach et Santiago… Eva Ziegler a dévoilé l'une des nouvelles chevilles ouvrières du concept : Michaelangelo L'Acqua, conseiller musical auprès de Tom Ford et Yves St-Laurent pour leurs collections. Il composera désormais les ambiances musicales des hôtels, régulièrement renouvelées et traduites par une série de compilations. Dans quelques semaines, la présidente annoncera le recrutement d'un directeur international de la mode W, chargé d'entretenir le lien entre l'univers fashion et l'enseigne. “Depuis le début de l'aventure, il y a 10 ans à New York, W Hotel a toujours été lié à la mode. Aujourd'hui, avec un plan d'expansion mondiale et une prévision d'ouvertures en 2011 qui va doubler le nombre d'hôtels, la mode est, plus que jamais, partie intégrante de la marque”, justifie Eva Ziegler.L'ouverture il y a un an du W Istanbul, dans un ancien palais ottoman, a précédé l'événement attendu en Europe, l'inauguration le 1er octobre du W de Barcelone, geste architectural de Ricardo Bofill face aux docks et à la Méditerranée. Les 473 chambres, dont 67 suites, illustrent le “WOW effect” recherché par l'enseigne, encore renforcé par le premier spa Bliss en Espagne, le restaurant du chef catalan étoilé Carles Abellan, le bar imaginé par Ignite Group “gourou londonien des noctambules”.Les Parisiens devront attendre 2011, avec un W de 90 chambres, installé dans une ancienne banque face à l'Opéra. Londres, place Leicester, et Milan suivront de peu avec des bâtiments aussi emblématiques. On peut s'attendre à ce que la présence virtuelle de W à Paris soit régulière à travers de nouvelles opérations décoiffantes jusqu'à l'ouverture de l'hôtel.
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