
A priori sécurité et hospitalité peuvent apparaître comme deux termes antinomiques, mais ils sont naturellement associés dans les opérations quotidiennes hôtelières, quelle que soit la catégorie. Le défi est de faire rimer sécurité avec tranquillité. La technologie apporte de nouvelles solutions qui sont en passe de se généraliser pour garantir la protection et éviter les contentieux.
La sécurité est un domaine sensible pour les directeurs d’hôtels. Lieux de vie accueillants, ouverts sur le monde extérieur, leurs établissements constituent une proie privilégiée pour des personnes mal intentionnées. En premier lieu, les hôtels haut de gamme où la clientèle fortunée se déplace avec des objets de valeur. Mais les hôtels économiques n’échappent pas au problème, alors que les hommes d’affaires, se déplaçant avec leurs ordinateurs portables, privilégient ce mode d’hébergement à bon rapport qualité/prix. En matière de sécurité, les hôteliers jouent sur la corde raide. Difficile de transformer l’établissement en un bunker renforcé au risque de paraître inhospitalier ou de dissuader la clientèle extérieure de venir utiliser les services de l’hôtel, mais impossible non plus de faire abstraction d’une réalité vécue au quotidien et qui peut affecter sérieusement l’exploitation hôtelière.Elle était le nec plus ultra jusqu’à il y a encore peu de temps, mais déjà la technologie sans contact RFID fait son apparition en supprimant la nécessité d’insertion de la carte dans la serrure (voir article suivant). “Nous ne faisons plus que de l’entretien et du renouvellement en technologie magnétique. Aucun projet neuf”, remarque Joël Le Tessier, directeur du département électronique de Bricard. Et déjà se profile une nouvelle technologie : la Near Field Communication (NFC) autorisant l’ouverture de la chambre grâce à une puce installée dans le téléphone portable. Plusieurs fournisseurs font le pari de son développement. Tout aussi stratégiques pour la sécurité à l’intérieur de la chambre, les coffres-forts évoluent en privilégiant l’efficacité, mais en misant également sur un design et des technologies plus modernes.Les conséquences sont d’abord financières en cas d’incident : signée par de nombreux pays (Allemagne, Italie, Belgique, Royaume-Uni, Chypre, pays de l’ex-Yougoslavie), la convention de Paris datant du 17 décembre 1962 est claire : l’hôtelier est présumé responsable du vol si celui-ci...
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