
La sécurité de ses biens et de sa propre personne est une exigence fondamentale du client hôtelier à laquelle il faut apporter une réponse efficace, transparente sans pour autant apparaître pesante, voire menaçante. Un exercice délicat pour l’industrie hôtelière qui a heureusement bénéficié des énormes progrès technologiques et de la biométrie, qui trouve un nouveau terrain de développement.
Un profond soupir de soulagement a pu s’entendre dans les grands hôtels du monde. Gonzalo Zapater Vives, l’ennemi public n°1 de l’hôtellerie internationale, est sous les verrous… au moins pour trois ans et demi. Ce Colombien de 29 ans - connu aussi comme Juan Carlos Gusman-Betancourt par les polices françaises et américaines-- s’est forgé une solide réputation dans les établissements de luxe. Sous dix identités différentes, il a réussi à dérober 500 000 dollars en espèces, bijoux et autres objets de valeur. Ces cinq dernières années, l’Arsène Lupin des palaces a mené la belle vie grâce à ses rapines. A Londres, Le Méridien, le Lanesborough, le Mandarin Oriental, le Four Seasons se souviennent de son passage. Pour son dernier fait d’arme, au Dorchester, en décembre 2004, ce “rat d’hôtel” de haut vol a subtilisé l’équivalent de 50 000 euros dans la chambre d’un milliardaire barheini. Des vêtements de grandes marques ainsi que deux montres. En se rendant dans un supermarché, montre au poignet, Gonzalo Vives a été reconnu, arrêté par la police britannique, et enfin condamné.Safe Place propose une ouverture de secours biométrique. Seuls les responsables dont les empreintes sont enregistrées pourront procéder à l’ouverture du coffre bloqué. Dometic propose deux solutions : soit une clé passepartout, dont le directeur est propriétaire, soit un code maître qui vient écraser celui du client. Dans ce cas, le directeur de l’établissement se connecte au site Internet de Dometic, dans la section “Ouverture d’urgence” ProSafe. En tapant ses codes personnels, il génère un algorithme avec lequel retrouver le code du client. Un “Sésame” salvateur pour le client. Et pour l’hôtel, qui évite ainsi d’avoir à rembourser billets d’avion et autres désagréments...Cet exemple démontre que l’hôtellerie reste une cible privilégiée pour les cambrioleurs de tout poil qui ont souvent de grands talents de comédien...
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