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Savoie Mont-Blanc sur la bonne pente

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Publié le 08/12/09 - Mis à jour le 17/03/22

• La bonne surprise de l’hiver dernier fut la fréquentation soutenue des stations de la montagne française et particulièrement des stations des deux Savoie, réunies sous une même bannière touristique Savoie Mont-Blanc. Tout porte à croire que l’hiver 2009-2010 continuera sur la même pente ascendante • Le succès est naturellement lié à une bonne météo, mais pas seulement. La montagne s’est adaptée aux nouveaux comportements en mettant davantage l’accent sur la convivialité, l’authenticité et le plaisir partagé que sur le ski intensif et la compétition sportive. • Les hébergements aussi ont compris la nécessité de correspondre à de nouveaux comportements, en privilégiant les équipements hors ski. La remise en forme et les spas sont des éléments clés de l’animation des hôtels, qui globalement montent en gamme.

De mémoire de Savoyard, la saison hivernale 2008/2009 fait partie des excellents millésimes malgré une suite d’événements catastrophiques qui avaient de quoi inquiéter les plus optimistes : une crise financière mondiale qui éclatait, un calendrier de vacances désastreux au plan européen, un fort recul de la clientèle britannique, l’une des plus fidèles. Et pourtant le cap des 38 millions de nuitées a été largement dépassé. Il faut dire que la neige et le temps étaient au rendez-vous, deux critères essentiels dans le déclenchement de la décision des adeptes de sports d’hiver. Autre élément favorable, le recentrage dans l’Hexagone et ses destinations hivernales pour une part non négligeable de voyageurs habitués aux soleils des Caraïbes.“En tournant dans les stations, j'entends plusieurs sons de cloche. Certaines annoncent des baisses prévisibles de fréquentation de 15 à 20 % et d'autres déclarent qu'elles seront plutôt stables. Chez les hébergeurs, c'est aussi très partagé. En ce qui nous concerne, nous sommes en retard de 5 % en volume de réservations sur l'an passé, mais il est difficile de comparer date pour date, car les premières neiges en 2008 sont tombées 15 jours avant. Depuis les premières chutes importantes ces derniers jours, le plateau de réservation est en pleine activité. Nous avons pris l'habitude de faire face à un nouveau comportement des clients qui vont attendre la dernière minute pour voir s'il y a des promotions disponibles sur Internet. Nous ne les ferons qu'au dernier moment si c'est nécessaire. _ Nous avons fait le choix, dès février dernier au workshop Grand Ski, d'avoir une grille tarifaire adaptée à une situation de crise. Avec nos partenaires, nous avons maintenu les mêmes prix haute saison et baissé de 8 à10 % les prix en basse saison. Ce fut payant pour déclencher les prises de réservation. Pour les quatre nouvelles ouvertures de résidences à Tignes, Carroz d'Araches, Samoëns, et Bourg-St-Maurice, nous oscillons déjà entre 70 et 85% de remplissage pour toute la saison. Bourg-St-Maurice est un peu en retard car c'est une nouvelle approche HQE au pied des massifs, accessible directement en train de toute l'Europe avec navette vers les stations. Les Anglais sont assez séduits par l'idée. _ Nos deux hôtels ont plus de difficultés, avec un retard de 10 % sur les prévisions de remplissage. Le produit résidence, surtout avec les animations que nous ajoutons à travers le fitness, le spa et un centre de beauté, correspond à la clientèle famille haut de gamme que nous visons. La partie agrément, hors ski, est de plus en plus importante dans les demandes. Depuis la création de CGH, nous avons une politique importante de fidélisation, qui paie aujourd'hui, accompagnée par une dynamique d'ouvertures qui n'a pas ralenti et qui permet de garder une clientèle toujours plus volatile en lui proposant des sites aux mêmes prestations mais sur des massifs différents”.Que dire de la saison 2009/2010 qui vient de débuter ? Dans le contexte morose qui persiste, elle s’annonce bien puisque les deux tiers des hébergeurs interrogés estiment que cette saison sera aussi bonne, voire meilleure que l’année dernière. Ce qui a été observé l’an passé, et qui s’est confirmé cet été, reste d’actualité : un effet proximité qui profite des grands bassins de clientèles (Rhône-Alpes, Suisse, Italie) qui doivent continuer d’être travaillés ; une multiplication des courts séjours et notamment des week-ends (à ce titre, les sociétés de remontées mécaniques ont vite réagi en proposant des forfaits attractifs (jusqu’à -50%) pour les samedis) ; une tendance accentuée à la réservation tardive adaptée à la météo…Pour Vincent Rolland, co-président de Savoie Mont Blanc Tourisme, la crise n’est pas véritablement palpable dans les stations du massif. “Pendant la crise, les stations de sports d’hiver se sont adaptées au pouvoir d’achat. On trouve même des propositions intéressantes en haute saison pour garantir une bonne fréquentation, comme des formules famille à moins de 1 000 euros pendant les vacances de février”.La crise a généré de nouvelles idées comme une attention portée encore plus aux skieurs débutants pour casser la tendance à l’abandon d’un skieur adulte débutant sur deux après la première journée sur les pistes. Certaines stations, comme Val-Thorens, dédient un espace pour que les skieurs hésitants démarrent en toute quiétude. Ces aménagements vont de pair avec un renouvellement régulier du parc des remontées mécaniques. Stimuler la fréquentation, c’est aussi jouer sur l’événementiel qui sert de support à plusieurs campagnes de communication : à Bercy Village ou à Lyon, des opérations sur 4 jours ont mis l’accent sur l’authenticité de la montagne, sur une neige ludique, une neige plaisir encadrée par des professionnels. “On se rend compte que la clientèle urbaine qui vient chez nous veut être en rupture avec le quotidien. Il nous faut exploiter ce besoin de déconnecter. Au ski, on rentre très vite dans la phase loisirs en changeant complètement de paysage et d’environnement”, poursuit Vincent Rolland. Dans le prolongement des campagnes menées par l’association des stations, France Montagne (“J’adore la montagne”), les responsables du tourisme insistent davantage sur les moments d’amitié et de convivialité partagés en famille ou en “tribus”. D’où l’importance des équipements de loisirs pour l’après-ski, notamment dans l’hôtellerie à travers les spas. A ce jour, 170 hôtels sur Savoie-Mont Blanc sont équipés. “Le conseil général de la Savoie apporte une subvention pouvant aller jusqu’à 100 000 euros pour l’aide à la rénovation, la modernisation, voire l’extension”, précise le vice-président. “Cette aide est destinée à l’hôtellerie familiale”.Car les autorités locales insistent sur le maintien de l’équilibre entre toutes les formes d’hébergement qui participent à l’authenticité et le charme de la montagne. “Heureusement, les récentes lois fiscales encouragent la transmission du patrimoine, y compris l’outil de travail, pour permettre de garder un tissu hôtelier satisfaisant”, se félicite Vincent Rolland.Il n’en reste pas moins que la fréquentation touristique connaît quelques points noirs. Le directeur de l’aéroport de Chambéry, qui voit transiter les vols chargés de clients pour les stations, a pu constater une baisse de la clientèle britannique qu’il ne veut pas dramatiser : “On peut s’attendre tout au plus à un effritement, pas un effondrement, compensé par un renforcement de la clientèle russe”. Le travail de fond va toucher les clientèles de base du Grand Est, de l’Ile-de-France, de Rhône-Alpes et du Benelux via une communication grand public TV, radio, affiche avec un partenariat en cours avec Canal+.D’ores et déjà, une réflexion est engagée sur l’été avec la création d’un label “Les promenades savoyardes de découvertes” qui s’organise autour de quelques sites comme Saint Jean de la Porte, Pralognan ou Hautecour. “L’idée est de rendre la balade accessible à tous en fauteuil roulant, poussette, senior avec une thématique locale (agriculture, patrimoine, artisanale, environnementale). Cela participe à un changement d’image, moins sportivement élitiste et plus pratique”. L’idée est d’entretenir une tendance favorable à la montagne en été, qui a permis d’améliorer la fréquentation en 2009 par rapport à 2008. La découverte des massifs, en été comme en hiver, est plutôt favorable pour gagner une clientèle qui n’est pas habituée aux stations de montagne. La persistance de ce décalage de l’image par rapport à la réalité est encore en défaveur des massifs, notamment auprès de la clientèle étrangère.Du côté des hébergements, le mouvement de transformation est aussi bien engagé. L’hôtellerie a globalement choisi de monter en gamme, en jouant une carte cocooning, avec un nombre limité de chambres pour un service plus personnalisé et exclusif. Les ouvertures annoncées de l’Authentic Lodge à La Clusaz, du Strato à Courchevel, de l’Alpaga à Megève s’inscrivent dans ce mouvement d’une hôtellerie plus design, symbolisée aussi par Le Cheval Blanc, hôtel de grand luxe du groupe Bernard Arnault. Les performances de l’hôtellerie haut de gamme sont aujourd’hui supérieures à celle des autres catégories. Du côté des résidences de tourisme, la montée en gamme est aussi d’actualité. C.J. et B.C.La Savoie, pilote pour l’accès aux personnes à mobilité réduitePour le massif Savoie-Mont Blanc, l'accès aux vacances pour tous est un dossier prioritaire. Il part d'un constat simple : 35% de la population sont à un moment ou un autre dans une situation de handicap temporaire. De plus, tous les aménagements prévus pour les personnes à mobilité réduite rendent les accès encore plus aisés pour d'autres catégories : personnes âgées ou famille avec poussette… C'est une politique volontariste conduite notamment par le département de Savoie, qui a dédié 2 millions d'euros au développement du label Tourisme & Handicap avec une mission de l'Agence de développement touristique ADT 73 pour aider les professionnels à monter leur dossier pour une offre adaptée. 31 stations sur les 110 du massif alpin savoyard se sont engagées dans un programme “skier avec votre handicap”. Il prend en compte toute la chaîne de l'hébergement au cheminement adapté jusqu'aux pistes. Ainsi Morzine a axé son programme sur quatre éléments complémentaires : un service de renseignement sur l'accès handicapé rattaché à l'OT, une école de ski pour enseignement adapté, l'accès à l'ensemble des remontées mécaniques et une diversité d'hébergements, de lieux de restauration et de services et commerces adaptés aux personnes concernées. Aujourd'hui, 280 hôtels en Savoie Mont Blanc sont adaptés à l'accueil des personnes handicapées, tout en servant au plus grand nombre, pour un confort d'usage généralisé.Annecy 2018, la Savoie dans la course olympiqueAprès Vancouver au Canada en 2010 et Sotchi en Russie en 2014, le choix de la prochaine destination d'accueil des Jeux Olympiques d'hiver sera déterminé l'an prochain par le Comité international olympique. La France est entrée dans la course et la sélection parmi les villes candidates s'est effectuée le 24 septembre dernier au bénéfice d'Annecy et au détriment de Grenoble, Nice et Pelvoux. _ La candidature est portée par “Annecy Savoie Mont Blanc 2018” co-présidée par Jean-Luc Rigaut, Maire d'Annecy, et Denis Masseglia, Président du CNOSF. Le président du Conseil général de la Haute-Savoie, Christian Monteil, en est le président délégué avec Antoine Dénériaz, Champion olympique de descente en titre, comme chef de file des ambassadeurs sportifs de la candidature. L'enjeu est de taille puisque l'événement rassemble les compétiteurs de plus de 80 pays, pendant plus d'un mois en incluant les épreuves paralympiques. Au total, ce sont quelque 20 000 athlètes, officiels et journalistes à héberger, sans compter les supporters, les spectateurs…. Au-delà même de l'activité sur place, la couverture des JO est suivie par près de 3 milliards de téléspectateurs dans le monde, une véritable campagne de publicité planétaire. Le dossier de candidature implique un budget d'investissement de quelque 250 millions d'euros pour les infrastructures manquantes ou à compléter, avec un atout majeur : 70 % des infrastructures nécessaires sont déjà en place. Le massif alpin savoyard est connu dans le monde entier pour être le premier domaine skiable par la richesse et la qualité de ses installations. Le Pays de Savoie compte déjà 1,3 million de lits touristiques, toutes formules confondues, 82 000 chambres répondant à la demande du CIO dans le périmètre olympique dont 35 000 chambres classées, parmi lesquelles 12 000 chambres 4 et 5 * (Chamonix, Evian, Annecy, Genève, Megève...) _ L'expérience comparable de Turin en 2006 a montré que pour chaque euro investi, les retombées économiques pour le Piémont furent de 1,3 euro. Le Conseil général a indiqué que la victoire d'Annecy comme candidate jetterait les bases de la création d'un pôle de compétitivité autour du tourisme et des sports d'hiver. _ Comme l'ont expliqué également les porteurs de la candidature : “les J.O. sont synonymes de modernisation d’infrastructures routières et ferroviaires qui renforcent l'équilibre et la qualité de vie du territoire. L'aménagement de la 1508 du nord au sud d’Annecy, le contournement de la ville, le renforcement ferroviaire du nord du sillon alpin sont autant de projets, parmi d'autres, qui profiteront d'un coup d'accélérateur”.Grégory Pourrin, directeur général de la Compagnie d’Hôtels“Sous la marque Homtel, la Compagnie d’Hôtels gère 9 établissements, dont 7 en Savoie et Haute-Savoie, avec un CA cumulé de 19 M€ l’an passé. Sur le premier semestre 2009, nous avons enregistré une forte baisse de fréquentation de la clientèle Affaires. Heureusement, l’été s’est mieux déroulé en termes de fréquentation, mais nous avons dû faire un gros effort sur les tarifs. La gestion des réservations devient complexe. Les clients réservent au dernier moment, n’hésitent pas à écourter leurs vacances ou à les rallonger en fonction de leur envie du moment. La planification à moyen terme est très difficile. Nous avons néanmoins décidé d’accélérer notre croissance pendant la crise. Nous avons ainsi ouvert deux spas Cinq Mondes à l’hôtel Arcadien et à La Tourmaline, et nous poursuivons les deux projets au Château de Candie à Chambéry et au Best Western d’Archamps. Ce sont des investissements justifiés pour booster la clientèle touristique qui pèse 70 à 75% sur l’ensemble du parc avec des variantes par établissement. Sur l’hiver dernier, nous avons bénéficié du report de clientèles qui allaient à l’étranger. Il y a encore une belle clientèle, mais elle a pris l’habitude de comparer énormément. Nous sommes convaincus que l’hôtellerie de montage doit monter en gamme pour s’adresser à une clientèle exigeante sur la qualité de l’hébergement. La clientèle plus low cost aura tendance à privilégier les résidences. En ce qui nous concerne, la saison d’hiver s’annonce bien. La neige est tombée et les médias devraient prendre le relais”.Jocelyne Sibuet, présidente du groupe Sibuet Hôtels & Spa & Pure Altitude“Nous exploitons trois hôtels 4* et un 3* sur Megève avec une conception traditionnelle de l’hospitalité à la française. Les Fermes de Marie vont fêter leur 20e anniversaire. Nous avons été précurseurs dans la création d’un concept de lieu de vie très haut de gamme, qui a créé une tendance forte. Ces dernières années, nous avons étudié d’autres projets, mais qui devaient rester dans la cohérence de notre approche. La crise a rendu les choses plus difficiles et nous sommes attentifs à nos engagements sur les projets à venir. Nous réflechissons fortement à de nouvelles destinations “montagne” émergentes. _ Les vacances plus courtes renforcent la tendance au ski de proximité avec la nécessité de répondre à des attentes différentes : pour le consommateur archi sportif, mais aussi pour les adeptes d’une montagne plus chaleureuse, plus contemporaine, plus cocooning. En raison de la crise, les clients affichent une consommation plus intelligente et raisonnée, moins d’extravagance et plus de respect de valeurs environnementales et de comportement. L’exigence va de pair avec une attention au prix. C’est un élément important, mais il ne faut pas entrer dans la spirale agressive en matière de tarif. Le luxe est un produit qualitatif et performant que l’on ne peut pas brader. Il faut juste offrir des aménagements, récompenser les clients fidèles. L’une des options est de jouer sur les prix d’ouverture comme la première semaine de décembre en hiver. Les sports d’hiver restent un besoin pour beaucoup de clients, il faut les attirer et je suis persuadée qu’il y aura une surenchère dans les idées. Le plus dur sera la manière de les faire vivre. Dans notre hôtellerie, c’est la qualité de service qui reste la base. Le plus important est de rester cohérent, notamment à travers nos équipes. Souder son équipe devient plus difficile avec les générations montantes. Pour la prochaine saison, toutes les conditions sont réunies, surtout en termes d’enneigement. Mais la décision se prend de plus en plus tard. Il faut s’y faire. L’hôtellerie de montagne de demain sera avant tout authentique, ce qui n’empêche pas d’être créatif en termes d’architecture et d’équipements. Nous travaillons sur un projet en haute altitude, très novateur en France, avec un design épuré, adapté aux consommateurs d’aujourd’hui et tourné sur la nature, tant dans l’ulisation des matériaux que dans l’ouverture sur l’extérieur. Yannick Davière, Directeur général de la Compagnie de Gestion Hôtelière, Groupe Maurice Giraud“En tournant dans les stations, j'entends plusieurs sons de cloche. Certaines annoncent des baisses prévisibles de fréquentation de 15 à 20 % et d'autres déclarent qu'elles seront plutôt stables. Chez les hébergeurs, c'est aussi très partagé. En ce qui nous concerne, nous sommes en retard de 5 % en volume de réservations sur l'an passé, mais il est difficile de comparer date pour date, car les premières neiges en 2008 sont tombées 15 jours avant. Depuis les premières chutes importantes ces derniers jours, le plateau de réservation est en pleine activité. Nous avons pris l'habitude de faire face à un nouveau comportement des clients qui vont attendre la dernière minute pour voir s'il y a des promotions disponibles sur Internet. Nous ne les ferons qu'au dernier moment si c'est nécessaire. _ Nous avons fait le choix, dès février dernier au workshop Grand Ski, d'avoir une grille tarifaire adaptée à une situation de crise. Avec nos partenaires, nous avons maintenu les mêmes prix haute saison et baissé de 8 à10 % les prix en basse saison. Ce fut payant pour déclencher les prises de réservation. Pour les quatre nouvelles ouvertures de résidences à Tignes, Carroz d'Araches, Samoëns, et Bourg-St-Maurice, nous oscillons déjà entre 70 et 85% de remplissage pour toute la saison. Bourg-St-Maurice est un peu en retard car c'est une nouvelle approche HQE au pied des massifs, accessible directement en train de toute l'Europe avec navette vers les stations. Les Anglais sont assez séduits par l'idée. _ Nos deux hôtels ont plus de difficultés, avec un retard de 10 % sur les prévisions de remplissage. Le produit résidence, surtout avec les animations que nous ajoutons à travers le fitness, le spa et un centre de beauté, correspond à la clientèle famille haut de gamme que nous visons. La partie agrément, hors ski, est de plus en plus importante dans les demandes. Depuis la création de CGH, nous avons une politique importante de fidélisation, qui paie aujourd'hui, accompagnée par une dynamique d'ouvertures qui n'a pas ralenti et qui permet de garder une clientèle toujours plus volatile en lui proposant des sites aux mêmes prestations mais sur des massifs différents”.

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