Depuis sa création en 2001, Honotel est devenu un acteur polymorphe comme il en existe de plus en plus dans le secteur de l’hospitality. Originellement positionné sur la gestion opérationnelle d’actifs, le groupe a pris une autre envergure en 2015 en entrant dans l’investissement. Il tire sa force d’une capacité à repositionner des actifs indépendants à travers des programmes de rénovation, qui peuvent aussi être pilotés par l’équipe Honotel.
Dernier repositionnement en date, le Happy Culture Cervantes à quelques encablures de la gare Saint Lazare à Paris, qui a subi un programme de rénovation piloté pour le compte d’une famille. L’établissement de 52 chambres offre désormais un prestations snacking et des espaces communs repensés pour répondre aux attentes des clients.
LBO France a pris en octobre 2021 une participation majoritaire dans le groupe avec pour objectif d’investir dans l’hôtellerie en s’appuyant sur l’expertise Honotel. Le groupe cherche donc à investir dans des actifs à travers la France, dans des zones de flux, et a récemment annoncé la reprise d’un établissement à Madrid. Toujours en recherche de développement, il a fait l’acquisition d’un actif à Suresnes dont la reprise en main se fera à travers l’ajout de services annexes.
Yann Odile, en charge de l’asset management chez Honotel précise : « Nous nous sommes associés à des spécialistes de la rénovation patrimoniale sur ce projet. Notre métier est également de piloter le repositionnement des établissements en lien avec le budget des propriétaires pour un impact maximal au niveau de l’exploitation. Nous maintenons bien sûr nos contrats de gestion et travaillons désormais également sur de la prise à bail avec des projets en VEFA. »
Le groupe innove également côté services et transforme ses prestations pour coller encore plus aux attentes de ses clients. Il avait ainsi lancé la plateforme Happy Culture en 2016 qui se transforme progressivement en marque à part entière.
Hélène Gauthier, directrice générale du groupe revient sur cette création : « Nous avions des attentes précises pour certains hébergements et n’avons pas trouvé les réponses auprès des opérateurs. La puissance de notre modèle fait également qu’il y a parfois des doublons avec nos propres services. Nous avons donc pris la décision de créer Happy Culture. C’est une marque qui répond à nos besoins et est en parfaite adéquation avec l’ADN Honotel. »
Gaétan Le Pogam, directeur des ventes et du marketing revient sur les marqueurs Happy Culture « Nous sommes dans du soft branding pour que les établissements gardent leur identité.
Happy Culture s’appuie sur des outils numériques dédiés qui fluidifient la relation client. Ainsi le client peut ouvrir sa chambre avec son smartphone ce qui lui permet d’arriver et de repartir quand il le souhaite. Nous nous adaptons à son rythme. Si l’un d’entre eux souhaite arriver à minuit et repartir à 6h00 du matin c’est tout à fait possible. Nous travaillons également la flexibilité en proposant des offres aux commuters qui ont la possibilité de laisser des affaires à l’hôtel pendant leur absence. Ils ont la garantie de retrouver la même chambre quand ils reviennent cela permet d’installer une relation durable avec nos clients qui partagent leur temps entre plusieurs destinations.
A cela s’ajoute une politique RSE engagée que nous avons construite notamment dans le cadre de notre participation au Coq vert et une forte attention sur la qualité de l’accueil et le lien avec le client. »
Honotel avait remporté les Hospitality Awards 2021 dans la catégorie Meilleure Opération Marketing, avec l’offre HOMPPY développée durant les confinements et qui propose des séjours longs dans les établissements.
A date, trois établissements franchisés ont décidé de passer sous marque Happy Culture.