D'une demande de conception de resort comprenant un zoo à Wuchuan (dans la province du Guangdong, au sud de la Chine), l'architecte Bill Bensley, basé à Bangkok, a proposé un concept qui fait renverser cette idée : permettre aux animaux de courir librement tandis que les humains sont mis dans des chambres semblables à des cages.
Dans le but de libérer la faune sauvage de sa captivité, le concept de Bill Bensley a récemment franchi une étape importante, en obtenant l'approbation du Parti communiste du sud de la Chine pour y reloger les animaux maltraités dans les zoos du pays.
La première phase du projet WorldWild, d'une durée de huit ans, devrait être lancée dès 2023.
Le terrain de 2 000 hectares où sera située la propriété offrira aux animaux le luxe de pouvoir errer sur 95 % du domaine, tandis que les humains ne résideront que sur 5 %. Le concept de luxe abritera 2 400 « cages pour les humains » avec un budget d'environ un million de dollars par chambres - sous des marques telles que Waldorf Astoria (Hilton) ou la collection Shinta Mani de Paul Bensley.
Pour l'aider à concrétiser sa vision, l'architecte a engagé le zoologiste James Morrison. La réserve comprendra des savanes d'Asie, d'Afrique et d'Australie pour que les animaux puissent vivre dans leur habitat naturel.
Selon CNN, il s'est fixé comme objectif de changer « 10 millions d'opinions chinoises par an », ce qui signifie que les portes du zoo seront ouvertes à bien plus que la clientèle haut de gamme. Dans cette optique, WorldWild organisera des expositions sur le commerce illégal d'animaux sauvages et des expériences telles que des promenades au sommet des arbres dans une forêt de singes et un tableau rupestre australien indigène.
L'architecte, qui a récemment publié un livre blanc sur le développement durable pour l'industrie hôtelière, estime que son passé de jardinier et de fils d'agriculteurs biologiques britanniques lui permet d'envisager les projets différemment. Il estime également que « tout le monde a un rôle à jouer » dans la lutte contre le changement climatique et nombre de ses suggestions sont tirées de sa création de plus de 200 propriétés de luxe dans plus de 25 pays.