Vite et bien et rentable : les défis de la restauration à emporter et automatisée

Né il y a quatre années en partenariat avec Comexposium, le salon de la Vente à Emporter a aujourd'hui pris son autonomie et vit se propre vie au CNIT du 14 au 16 octobre. Soutenu par le Syndicat de la restauration rapide, on y retrouve la plupart des marques du "fast food", mais au-delà, il se veut le reflet d'une nouvelle approche de la "petite restauration". “C'est un univers assez vaste auquel il est difficile de fixer des frontières précises”, reconnaît Alexandra Frantz, la directrice du salon. “Nous y incluons en gros toute les formes de restauration à moins de 15 euros à emporter ou à livrer, mais aussi à consommer sur place. On considère qu'il y a environ 50 000 points de vente en France qui ont une forte activité de ventes à emporter, de la boulan­gerie ou charcuterie avec les sandwiches aux restaurants sous enseigne. C'est un mode de distribution qui se généralise avec l'évolu­tion du mode de vie. Nous avons voulu orga­niser cette offre dans le salon autour de 7 Villages qui sont le reflet des tendances de fond”. VAE se présente lui-même comme un énorme point de vente et a regroupé les concepts autour de plusieurs thèmes : snac­king chic, bio, ethnik, européen et fresh food pour que les candidats à la franchise ou futurs exploitants se fassent une idée du mar­ché. “Ces villages traduisent aussi les ten­dances du secteur, à la fois dans les offres : influence des jus de fruits frais, une plus grande "naturalité" des produits, présence des légumes, mais aussi dans les formules : composition peronnalisée... et dans la déco­ration des lieux”. Un village Experts apporte les conseils à ceux qui sont déjà opération­nels ou qui veulent s'y lancer. Il faut dire qu'en pleine crise de...