
Deux ans après la signature du Contrat d’Avenir engageant les professionnels du secteur de la restauration en contrepartie de l’harmonisation du taux de TVA, les organisations professionnelles ont été conviées par Frédéric Lefebvre, ministre en charge du Commerce et du Tourisme, à prolonger leur premier engagement par un avenant qui doit permettre de «transformer l’essai». Malgré un bilan social plutôt positif : 25 000 emplois supplémentaires créés, 30 000 emplois sauvegardés, 35 000 jeunes accueillis en contrat d’apprentissage en 2009/2010, création d’une mutuelle pour les 800 000 salariés de la restauration, versement d’une prime TVA à tous les salariés, amélioration de la grille salariale ; l'image de la restauration n'est pas très favorable aux yeux du grand public et d'une majorité de parlementaires, de gauche comme de droite, prête à revenir sur la baisse de TVA en raison du manque d'effort sur la baisse des prix.?Cet avenant est le gage de la réussite du Contrat d’Avenir et de la mise en place du taux de TVA harmonisé. Par nos efforts, nous avons su gagner la confiance des pouvoirs publics, des salariés et des consommateurs ; nous sommes aujourd’hui récompensés. Une véritable dynamique de relance a été amorcée pour le secteur de la restauration, il serait absurde de ne pas poursuivre”, explique Roland Héguy, président confédéral de l’Umih.L’avenant porte sur quatre points qui feront l'objet de nouveaux objectifs et d'une communication appropriée: -* création d’un cercle vertueux de l’emploi, 80 000 nouveaux emplois d'ici 2015, 20 000 créations annuelles -* développement de l’apprentissage : 5 000 apprentis par an, en priorité les moins de 26 ans -* dynamique de l’investissement pour la modernisation et la mise aux normes : €5 milliards sur la période du contrat d'avenir, encouragés par des prêts à taux zéro, financés par la taxe créée en 2009 -* exigence de la qualité à travers l'objectif de 1500 nouveaux Maîtres Restaurateurs par an
