
Après la communication faite par les ministères en charge de la Consommation et de l'Agriculture, le Syndicat national de la restauration rapide, SNARR rappelle toutes les initiatives déja engagées en matière de sécurité alimentaire
{“Le SNARR a pris connaissance par voie de presse des résultats d'une série de contrôles effectués la semaine dernière par les Directions départementales de la protection des populations (DDPP) dans des établissements de restauration rapide.Les relations constantes avec les pouvoirs publics sont la concrétisation de ces démarches volontaristes.”}Si 9 restaurants sur 1 725 soit 0,5% des établissements contrôlés ont dû être fermés temporairement, les 1 716 autres peuvent poursuivre leur activité, après pour certains d'entre eux, avoir dû apporter des corrections dans leur mode opératoire ou dans l'aménagement de leurs locaux.Partageant les mêmes objectifs que Messieurs Bruno Le Maire et Frédéric Lefebvre, Ministre de l'Agriculture et Secrétaire d'Etat au Commerce, le SNARR s'inscrit dans la démarche de renforcement des formations à l'hygiène pour assurer la sérénité des consommateurs lors de leur fréquentation des établissements de restauration rapide. C'est dans cet esprit que le SNARR se rendra à toute invitation de l'un ou l'autre des Ministres.Le SNARR, dont les Adhérents ont toujours été sensibilisés aux problématiques liées à la sécurité sanitaire, rappelle qu'il participe depuis des années aux groupes de travail mis en place par la Députée Arlette Franco et repris par l'actuel Député Fernand Siré, ainsi que par le Professeur Christian Cabrol en vue d'instaurer un permis de restaurer : force est de constater que ce sujet a vu le jour lors d'une conférence de presse du 15 juin 2006, qu'un premier projet de loi a été déposé le 30 juin 2008 et qu'il aura fallu attendre le 24 juin 2011 pour que les Pouvoirs publics prennent un décret rendant une telle formation obligatoire au... 1er octobre 2012.Les Adhérents du SNARR n'ont pas attendu le bon vouloir des pouvoirs publics pour mettre en œuvre les formations indispensables à des prestations saines et sures : ce sont plus de 4% de leur masse salariale qui y sont consacrés chaque année, dont la plus grande part est affectée aux formations à l'hygiène.Nous ne saurions accepter qu'un secteur tout entier, qui emploie plus de 100 000 personnes et crée chaque année 3 000 nouveaux emplois dans plus de 30 000 établissements, qui sert plus de 3 millions de repas chaque jour, soit ainsi montré du doigt alors que des efforts considérables sont faits en permanence pour garantir la satisfaction du consommateur.
